LA SAISON 2007

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Non Hélène, la photo n'est pas trop Cyan !!! c'est ton frère qui ponce...

 

Le 22 septembre :

Le bateau est prêt pour l'hiver, la carène poncée (très propre cette année grace à l'adjonction, avant le mise à l'eau, d'une couche d'antialgue pour piscine) - ce qui me permet de voir la vie en bleu ... sans avoir le blue(s) et, avec deux couches d'antifouling, le bateau est prêt à être remis à l'eau le 15 avril... Inch Allah !!! et à l'année prochaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Le récit de Martine N°2 est en ligne !!!

Le 15 septembre : Peu de temps pour donner de nos nouvelles depuis que nous sommes à Marmaris. Nous vous en livrons une synthèse:
Lors de notre dernier mouillage, une Gulet a accroché notre ancre. En reprenant le mouillage, le davier (système de guidage et de pose de l'ancre à l'avant du bateau) a cassé. Pas pratique pour manipuler l'ancre. Le problème, c'est que la pièce est en alliage d'aluminium moulé. Pas question de trouver la même pièce. Solution : demander aux artistes turcs de refaire un davier en inox. Une réussite mais qui a demandé pas mal de cogitation, d'espionnage vers les autres bateaux, de sueurs pour le montage et une ponction sur le compte en banque. Le plus marrant, c'est que le voisin a eu un problème semblable mais, lui, il s'est organisé un petit coin d'ombre. .
Le tank à eau neuf de l'an dernier a fuit tout l'été. Dès notre arrivée, il a fallu le démonter (…évacuation totale de la cabine arrière pour l'atteindre), le rapporter au même chef soudeur inox qui a repris la soudure oxydée. remontage, (… reconstitution de la cabine), refuite, démontage, réfection de toutes les soudures, remontage, refuite. Écœurés!!! Orhan et Arslan, les deux spécialistes aussi. Lundi prochain, nouveau démontage et, pendant l'hiver, réalisation d'un nouveau tank (en principe sous garantie).
Ce matin, nous avons fait le plein de gasoil. Obsession de non pollution, ils entourent maintenant le bateau d'un barrage utilisé pour empêcher les nappes de gasoil de s'épandre !!! Logos soupçonné de polluer ???
Et, les rangements habituels, voiles rangées, annexe nettoyée et rangée, achat de laine par Martine chez sa mercière habituelle, rédaction du récit N°2 ...
La suite : sortie de l'eau le 18 septembre et décollage le 22. Pas mal de travail durant cette période, nous nous y remettons.

 

 

 


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Le 9 septembre : derniers jours en crique. Nous remontons demain vers Marmaris pour hiverner le bateau. Sortie de l'eau le 18 septembre et, pour nous, l'avion le 22 au petit matin. En attendant, grâce à Jean « Bateau Laumajonie », nous avons grimpé au sommet de la colline qui nous surplombe. Une très belle promenade de 3 heures et de 400 mètres de dénivelé dans une forêt d'une extraordinaire densité, une belle rencontre et, de l'autre côté, un beau panorama sur la plaine agricole, le lac et la piste de l'aéroport de Dalaman. Merci Jean pour cette découverte et bonne continuation pour Claudette et pour toi.

 


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Le 5 septembre : C'est le calme, après notre remontée vers Göcek et la séquence marché, toujours un vrai plaisir, nous sommes dans la baie de nos boulangers pour... soigner deux rhumes (sans gravité) Hé oui, ça arrive même en bateau. Nous allons remonter vers Marmaris un de ces jours prochains. Le retour en France est retenu pour le 22 septembre, la sortie de l'eau le 18. Nous nous laissons une bonne semaine pour préparer le bateau pour l'hiver. En attendants, nous profitons de cette jolie baie.

 

 

 


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Le 3 septembre : Le thermomètre est réparé, l'eau est à 29°C. C'est déjà pas mal !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Le 27 août : Perle de plongée :

Hier, un groupe d'Anglais participait à une initiation à la plongée et, l'un d'entre eux, le chef de famille, a demandé à un animateur :
- "Mais pourquoi tout le monde crache-t-il dans son masque ?
- C'est pour éviter la formation de buée !
- Ah ! Je croyais que c'était un acte religieux !!!"
Et dire que les plongeurs appellent cette initiation "un baptême" !!!

 

 

 

 

 

 


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Le 26 août : Tous les sites ne sont pas paradisiaques, et heureusement, cela fait apprécier les autres. Nous n'avions pas visité encore Ölu Deniz et, d’après les guides, c’est le plus joli site de Turquie… mais, à notre avis, c’est seulement vu du ciel, en parapente. Le mouillage est très profond (25m sur cailloux) et ne tient que par le poids de la chaîne. Un marchand d’ice cream insiste beaucoup pour nous faire prendre un de ses bout-à-terre… Pas question d’aller dans le lac en annexe et l’approche terrestre est payante. La houle est sensible même par temps très calme. Et, vers 19heures, un bateau de plongée mouille à côté de nous et regonfle ses bouteilles (prévision bruyante jusqu'à 22 heures). Si le cœur vous en dit !!! Nous, nous avons décroché mais où aller si le vent est mauvais ? Par chance, la météo est calme. Une crique est bien dessinée sur la carte à 3 milles de là mais elle n’est pas décrite. Excessivement profonde, encadrée par deux très hautes falaise, au fond, une belle plage prolonge une belle gorge. La plage est truffée de petites tentes et habitations dans les arbres. Un petit resto… et une sono pas trop forte jusqu’à 1h du matin. Nous avons mouillé sans bout à terre près de la plage par 15mètres. Par temps très calme, la houle rentre. Que doit être ce mouillage par Meltem !!! Mais c’est très beau.
Et nous sommes arrivés à Kas (avec une heure de voile tout de même et une escorte par des dauphins joueurs), un très joli port. Ismaël, un très bon restaurateur nous offre toujours, tous les matins, un pain, et nous avons renoué avec le club de plongée dirigé par Murat, un type remarquable qui sait dynamiser son équipe (et qui parle un français excellent). Hier, nous avons retrouvé nos automatismes, rencontré 3 énormes mérous sous une épave, approché de très près une énorme tortue, bien placide et pas impressionnée par nos visites, sans oublier le plaisir de plonger avec Gökçe, une monitrice pleine de sourires et de gentillesse, le tout accompagné d’un très grand savoir faire. Aujourd’hui, nouvelle journée de plongée. De toutes façons, nous sommes bloqués à Kas par un promène C… qui a barré notre chaîne et ne partira que demain et par le courrier qui n’est pas arrivé. Sans oublier Didier un ami perdu de vue depuis 15 ans et qui, passant sur le port, m'a reconnu... ni Hydra Blue qui a apponté juste à côté de nous.

 

 

 

 


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Le 21 août : Fethiye, une bien belle ville habitée depuis les Lyciens. Le bazar est très chic, très ombragé, les boutiques très belles et, grande originalité, une belle place avec des poissonniers qui vendent directement leur poisson qu'il est possible de faire cuire dans un des restaurants qui bordent la place moyennant l'équivalent de 3 Euros par personne, salade comprise. Et le mérou que nous avons choisi était merveilleusement bien cuit. Certes la facture s'est alourdie avec un bon vin blanc mais ce fut encore une belle soirée. Vu dans une rue de Fethiye une magnifique et antique BMW avec 2 cylindres en ligne. Il y a bien longtemps qu'ils sont à la perpendiculaire maintenant. Si quelqu'un peu la dater!!!

Aujourd'hui, marché. Il nous a fallu 2 heures pour le parcourir. Gigantesque, haut en couleur avec des produits de grande qualité digne de chez Fauchon... mais pas au même prix.

 

 

 

 

 


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Le 19 août : Göcek, une baie mais aussi un village plein de charme !!!

Une semaine de farniente dans la baie de Göcek en attendant le traditionnel marché du dimanche. Que de rencontres, c'est vraiment le lieu le plus fréquenté par les français (MélodieIII, Accalmie, 20 ans, Freedom, Txikoli-bi, Laumajoni... et d'autres que nous venons de rencontrer). 8 bateaux au mouillage, presque bord à bord, un record. Demain, nous descendons un peu plus au sud, à Fethiye avant d'aller vers Kas.

PS : La page venait juste d'être mise en ligne que Hydra Blue, notre rencontre très sympa de la semaine mouillait à côté de nous et, hier soir, Didier, d'un geste très significatif, nous invitait à boire l'apéro. Un rhum superbe venant de la Guyanne, préparé en punch avec maîtrise, puis un autre.Une fouille dans notre frigo nous a permis de trouver notre dernier foie gras et de déguster... en provenance de leur cave, leur dernier Château LALOUVIERE. Quelle soirée et quelle tempête d'amitié ! A plus de 0,5g nous sommes rentrés ... à la rame !!!

 

Effet de Rhum???

 


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Le 13 août : Enfin un peu de voile !!! Après avoir laissé Rémi, nous sommes descendus vers le sud, vers Göcek. 100 milles à parcourir en deux étapes. Piège de la météo, le vent ne cesse de souffler gentiment d'ouest et, avant hier, il était du Sud. Encore une fois, Mr Perkins a ronronné jusque dans l'île de Symi, une grande baie très fermée où le vent souffle mais sans vagues. La nuit fut courte et calme. 5 heures du matin, debout pour l'étape de 60 milles. Le vent souffle déjà à 15 / 20 N, et dans le bon sens. Cela a duré une heure et le silence s'est établi, le temps que Perkins prenne le relais. Vers 12h, le vent s'est enfin réveillé un peu, plein arrière!!! Génois tangonné, Grand voile en papillon, sur l'autre bord et le harnachement a tenu 5 heures, jusqu'à l'arrivée. Göcek est une zone toujours aussi jolie mais que de voiliers !!! La zone que nous avons fréquentée ces dernières semaines était délaissée par les plaisanciers mais très prisée des grands yachts. Ici, c'est le paradis de la plaisance : un grand lac, plein de criques, et juste un peu de vent pour faire joujou avec les voiles. Superbe !Hier, un peu crevés nous avons mouillé dans Tomb bay, une baie dont les falaises qui la bordent sont truffées de tombes d'époque lycienne, creusées dans le roc, le plus haut possible pour que l'âme des défunts puisse être emmenée par les oiseaux. Et, ce matin, ce que nous espérions est arrivé : Toc! Toc! sur la coque du bateau, c’est « notre » couple de boulangers que nous connaissons depuis 4 ans qui viennent nous apporter le plus beau pain qui puisse exister, tout chaud sorti de leur four bâti en pierres dans un coin de la plage. Vous voulez la recette de leur pain ? Envoyez nous un email !!!…

 

 


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Le 10 août : Fin de la semaine de Rémi

Nous sommes désolés de ne pas avoir tenu le site à jour mais le temps nous a manqué pour cette tache. Les photos sont édifiantes. Même si cette semaine était, comme celle de Patrice, un stage moteur Perkins et non un stage de voile pour retraités, Rémi ne semble pas avoir trop souffert du périple que nous connaissons bien maintenant. Nous avons même découvert deux autres criques très agréables. Un peu de spi, peu de voile sinon pour nous aider à traverser le golfe pour le retour avec 30 Noeuds de vent, presque dans le nez et tout le reste au moteur. Oursins, baignades, paysages superbes ont compensé. Un peu d'aventure avec un gros yacht qui a délibérément mouillé sur notre chaîne en nous disant Shut up ! et autres amabilités  lorsque nous réclamions qu'il nous libère. Le croirez vous, notre petit Logos et son équipage, bien déterminés ont fait plier le mastodonte qui a lâché son bout à terre et libéré notre passage. Il faut dire que nous avions déjà sortis les pare battages et la scie à métaux pour nous occuper de sa chaîne !!! Bref, tout ce qu'il faut pour donner un peu de piment au séjour. Merci à nos deux équipiers VIP pour leur présence si agréable.

Demain, nous descendons vers d'autres paradis turcs, à 100 milles d'ici, vers le sud, et nous commencerons, si M. Meltem le veut bien, par Göcek avec une escale dans l'île grecque de Symi. A bientôt.

 

 

 

 


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Le 3 août : Quel calme aujourd'hui. Nous étions seuls dans cette belle crique cette nuit et, ce matin, nous avons pu nous réancrer à la turque avec bout à terre. Une petite plongée pour vérifier l'ancre et, oh surprise, une 3ème serviette gisait par 10 mètres de fond. Au total, dans cette crique, nous avons péché une étole, 3 serviettes, une salière en porcelaine et une éponge de cuisine... Demain, de nouveau, direction Bodrum pour Rémi.

 

 

 


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Le 2 août 2007 : Dans la crique avant Bodrum, Safre, au même mouillage idyllique pris avec Patrice, la nuit aura été agitée : à gauche de Logos, une gulet, par ailleurs très belle, à sa droite, un magnifique yacht, les deux sans groupe électrogène. C’était sans compter sur la base nautique à population italienne qui a décidé de faire la fête. À 1h30, chouette ! Tout se calme, la sono s’éteint… et le vent se lève, prenant Logos sur le travers. 20 à 25 N. La chaîne se tend, les bouts à terre font leur boulot mais une garde latérale serait rassurante. Je vais à l’eau où j’attends ? La Gulet de babord se rapproche beaucoup de nous et, du bateau, une main rassurante s’élève. Effectivement, ils mettent en route leur moteur. Lleur bateau s’éloigne de nous et, un peu devant l’étrave de Logos, ils se mettent dans le lit du vent, tenu par l’avant à l’aide d’un bout à terre. Très belle manoeuvre. mais ils nous protégeaient bien du vent et des vagues. Quelque chose flotte dans le noir, je pense… à une serviette qui se serait envolée du bateau. Hé bien non, c’est l’autre bout à terre qui flotte, toujours attaché au rocher et qu’ils ont largué. Cette fois ci, je plonge, récupère l’extrémité libre et y amarre Logos par l’avant. L’équipage vient nous voir et nous laisse le cordage pour la nuit. Nous avons pu nous rendormir jusqu’à ce matin pour placer un cordage à nous lorsque la Gulet est partie. Mais que venait faire ce vent inattendu… Et la journée n'était pas finie ! Le vent continue de monter et nous décidons de quitter le mouillage malgré la proximité du yacht de droite sur lequel Logos va être drossé. On largue la garde latérale, on largue un des deux bout à terre et pour l'autre, il ne faut pas se mélanger les pinceaux. Tout repose dans la célérité et le savoir faire de Martine : Elle détend le bout à terre pendant que je le dégage du rocher, et, pendant que Logos se rapproche du yacht, elle met le moteur à fond. Je suis accroché à la corde et remonte sur le bateau qui échappe au copinage du Yacht. 40 N de vent pendant la manoeuvre. Il faut ensuite relever l'ancre sans accrocher celle du yacht et trouver un autre abri proche, très convoité. Le vent continue de souffler, les 70 mètres de chaîne et l'ancre plantée dans un rocher (on verra au relevage) à 20 mètres de fond sont au boulot, nous récupérons. Et Rémi arrive samedi 4.Quel temps aurons nous ? M. Meltem, pas trop fort s'il te plait.

PS : 19heures, le vent est très fort et le bateau recule vers les rochers : en cause, le rocher qui retenait l'ancre s'est brisé et l'ancre a mis une dizaine de mètres pour se replanter. Pas le choix, on relève tout et on retourne dans la crique précédente, tempétueuse de ce matin, en mouillage libre. Elle est totalement vide... et pour cause! Le vent se calme vers 2heures du matin. Nous dormions déjà !!!

 

 

 

 


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Le 28 juillet : Patrice a déjà pris l'avion. C'était réellement trop court. Il y a tellement de bonheur à partager encore.

Nous avons trouvé, flottant en mer, désespérée d'avoir perdu son bateau d'attache : une planche à voile. Ils auraient pu perdre aussi le gréement !!! Nous en avons tout de même profité pour des rappels d'équilibre.

Logos s'est niché dans des criques que personne ne pouvait partager avec lui.

Au détour d'une belle crique une rencontre exceptionnelle avec VELSHEDA. Cela ne vous dit rien? Allez voir sur Internet. http://club.discount-marine.com/article.php?id=1660 C'est un des trois Class J 1930 encore vivants, apponté le long de son yacht d'accompagnement (On ne met pas d'ancre sur une telle splendeur) dans une des plus belle crique.. 36 mètres, un mat de 50 mètres et une rare élégance. Malheureusement, nous ne l'avons pas vu toilé. Mais que c'est beau !

Patrice a bénéficié d'un temps où Mr. Perkins était à l'honneur. Pas de vent, sinon une belle risée à 20 Noeuds lors des derniers 8 milles... mais dans le nez. Juste de quoi hisser la Grand Voile, sortir le génois, tirer deux petits bords et... terminer au moteur. Ce sera pour l'an prochain. Heureusement que nous avons pu sortir le spi au départ. Nous allons maintenant attendre l'arrivée du cousin Rémi, vendredi prochain, dans une crique proche de Bodrum.

 

 

 


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Le 23 juillet : VIP à bord!!!

C'est super de pouvoir faire participer un être cher aux merveilles que nous découvrons. Et Patrice n'a pas l'air de trop souffrir...

Pas vraiment le temps d'écrire mais les images suffisent. Surtout quand il se fait un "masque"... de beauté !!!

 


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Le 17 juillet : Magnifique zone que nous venons de prospecter pour y amener nos futurs visiteurs. Nous n'avons que l'embarras du choix... et, malheureusement, peu de temps avec eux. Cette dernière crique est bien abritée, un paysage de rêve et l'eau est claire avec un bel aquarium. Peu d'oursins mais nous les avons laissés pour nos visiteurs. Par contre, depuis notre départ, aucune possibilité d'avitailler. Il faut remplir le frigo à bloc avant de venir ici. Demain matin, nous remontons vers Bodrum pour attendre Patrice, mon frère, qui arrive le 21.

 


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Le 14 juillet : Comment se passe un vendredi 13 juillet sur Logos. Dès le réveil, l'ordinateur décide de ne plus charger sa batterie et un flash orange clignote en permanence pour nous le dire. A l'arrivée dans la crique, le génois refuse de s'enrouler. Caprice de drisse! prise de mouillage avec génois déroulé, montée au mat avec génois caressant les côtes. Et diverses autres petites pannes. Mais, tout n'est pas détestable: l'ordi fonctionne tout de même, la drisse est rangée différemment et a promis de ne plus faire des siennes, la crique est belle, un couple de canards est venu quémander des gâteries, un pêcheur un peu corsaire nous a vendu 2 beaux poissons (au tarif corsaire tout de même).

 


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logos

Le 12 juillet : La forêt dans la mer. Des criques dignes de Göcek, autrement dit, parmi les plus belles que nous ayons fréquentées. Des poissons folâtrent autour du bateau, ce qui est aussi rare. Les oursins sont plus rares. Mais rien n'est parfait ma brave dame. Nous avons trouvé une seconde crique aussi enchanteresse que la première.

 


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spi

Le 9 juillet :Wahoo! le spi, enfin! Ppendant 1h35. Superbe ! Et en plus pour aller voir une plage relique ! la plage de Cléopâtre, au fond du golfe de Bodrum (Gökova). Il semble que Cléopatre ait fait venir du sable d'Afrique pour créer cette plage et les géologues ont parfaitement identifié l'origine de ce sable. Effectivement, ses grains sont parfaitement sphériques, preuve d'une érosion éolienne (saharienne?).Elle est maintenant très bien protégée et il est même interdit d'y marcher de peur qu'il en parte avec les chaussures. L'île qui abrite cette plage est pleine de charme quand les visteurs d'un jour en sont partis. Nous retrouvons de l'eau chaude (26°C). Et d'autres criques s'offrent à nous.

 


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Bodrum, une belle escale en marina, très chic. Ravitaillement en eau et électricité, avitaillement dans un très beau supermarché et très beau voisinage de bateaux traditionnels (gülets) essentiellement construits à Bodrum. De belles réalisations dignes du 19ème siècle.. Malheureusement, ici aussi, il faut brûler les forêts pour que des promoteurs puissent construire leurs verrues. Une catastrophe. Les Canadairs et les hélicos vrombissent au-dessus de nous pour maîtriser ce feu, mais il y en a d'autres autour de Bodrum. Dès que M. Meltem se calme, demain peut-être, nous allons repérer les criques que nous fréquenterons avec Patrice puis Rémi.

Deux beaux trompe l'oeil à l'entrée de la marina.

 


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Le 4 juillet : Nous avons quitté la Grèce pour retrouver la Turquie. Avant d'aller faire nos formalités d'entrée à Bodrum, nous profitons d'une petite crique encore sauvage... sauf l'après midi où des dizaines de PC boat people envahissent notre espace. Une grosse surprise, depuis plusieurs jours, la température de l'eau décroît. Nous en sommes à 22°C. Est-ce le vent qui balaye la couche d'eau chaude? Ça tonifie les chairs mais tout de même! À gauche, une dernière image de Grèce, à droite, voisinage de cet après midi.

 


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le 2 juillet 2007 : Les navs se suivent... et ne se ressemblent pas. De Levitha à Kalymnos, 30 milles entièrement à la voile en 4 heures avec 15 à 20 Noeuds de vent. Superbe. Logos NGV!!! Les connexions sont bonnes, nous pouvons mettre en ligne. Kalymnos, l'île des pêcheurs d'éponges.

Le 1er juillet 2007 : Le vent est puissant, un bateau vient de tenter une sortie et est revenu en nous décrivant au large, un force 8 avec des creux de plus de 4 mètres. Nous attendons. Les téléphones ne peuvent pas se connecter.

Levitha est un gros caillou sur le trajet de Kalymnos avec, pour seuls habitants une famille qui y vit depuis plus de 300 ans. Ils ont créé, à la manière des Minoens, caillou sur caillou, un hameau oasis qui dégage une grande sérénité. Un puit, un groupe électrogène et, pour améliorer leur ordinaire autarcique, l'auberge destinée exclusivement aux voileux en escale. Quelle cuisine ! Un régal ! Avec une très bonne ambiance cosmopolite où 3 bateaux (Néo-zélandais, italiens et français) ont pris plaisir à passer cette soirée. Et nous avons découvert que c'est au coin d'une table que le téléphone semble vouloir passer mais ne nous a pas permis la mise en ligne tant attendue par nos lecteurs.
Ces aubergistes ont eu, avec l'aide de la ville de Kalymnos, l'heureuse initiative de mouiller une dizaine de bouées permettant une escale confortable et offrent cette merveilleuse possibilité de refuge en cas de mauvais temps.
Depuis notre arrivée, le vent souffle et nous pouvons attendre qu’il se stabilise pour repartir vers Kalymnos (30 milles à parcourir). Une petite plongée sous le bateau nous a effarés. Si les romains jetaient délibérément leurs amphores inutiles (et il reste quelques vestiges dans la crique), les voileux ne se privent pas de rejeter tout ce qui peut les gêner et, en particulier, des centaines de canettes de boissons jonchent le fond. Une honte.

 

Le 29 juin 2007
Pour Sandrine, notre chère lectrice assidue… qui ne nous trouve pas assez bavards cette année : "Une nav en Mer Égée… en résumé" :
Nous avons quitté Skhinoussa vendredi 29 à 6heures15 du matin pour une navigation de 46 milles à destination de ce petit caillou au milieu de la Mer Égée.
7h30, vent au Près 20 à 30 Noeuds : Voiles
9 heures : En vue d'Amorgos : vents chaotiques, mer très mal pavée : Moteur.
11 heures, le long d'Amorgos : le vent tend à longer la côte très élevée et s'oriente vers l'arrière: vent arrière : Voiles
11h15 : ce n'était qu'une fausse alerte, vent nul : Moteur
11h45 : 10 noeuds de vent, mer hachée dans tous les sens: Voiles
12h15 : Nous quittons Amorgos mais les voiles ne peuvent pas se gonfler suffisamment pour compenser le roulis. Moteur
13 heures : je renonce à hisser une nouvelle fois la Grand Voile qui battait trop et déjà ferlée 2 fois: Génois seul
14h45 : nous rentrons dans la baie : Moteur.
15 heures : arrivée. Ouf!
Au bilan, 3 heures 30 de navigation sous voiles tout de même pour 9 heures de nav dans une machine à laver. C'est souvent ça la Méditerranée à la voile. Et, aujourd'hui, force 8 !!!

 

En prime, notre belle voisine d'un soir dans un précédent mouillage, une authentique goélette très bien restructurée en yacht.

Goélette

 


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Le 28 juin 2007 : Parole d'enfant : Que fait le vent quand il ne souffle pas ?

Cette nuit, nous savions ce qu'il faisait mais la crique est belle et nous poursuivons notre farniente dans les "Petites Cyclades' au sud de l'île de Naxos. Les fonds sont magnifiques et il y a longtemps que nous n'avons pas vu autant d'oursins... Même si quelques vives guettent nos pieds palmés.

 


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santorin

Le 24 juin 2007 : En crique sous canicule !!!
Nous avons quitté avant hier le joli port de Rethymnon qui nous a si bien... et si longtemps accueillis. Départ à 18heures pour une traversée de nuit en direction de Santorin. Belle nav où le moteur a alterné avec les voiles pour nous propulser. On sort le génois, on le rentre, on le ressort... ça occupe une nuit. Bref, 5 heures de voile tout de même pour arriver au lever de soleil en vue de ce volcan impressionnant qui, il y a 2500 ans, par une titanesque éruption explosive, a changé la face du monde. Un petit déjeuner dans la majestueuse Caldeira et nous sommes repartis vers Ios. À priori, ce n'est pas une île enthousiasmante, organisée pour une mégateuf permanente. Mais, avec la technique de mouillage à la turque, une petite crique presque solitaire nous a accepté. Pour le décor, un hôtel désafecté est occupé par une famille de pécheurs. Il y souffle tout de même un vent du Nord digne d'un vrai Sirocco. La radio annonce 47°C à Athènes. Ici, il fait déjà 34°C à 8 heures du matin. L'eau est à 25°C et il y a des oursins. Que demander de mieux ?

Ios

 


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Le 20 juin 2007 : Mille félicitations à l'Atelier Maritime du Crouesty (A.M.C.) Non seulement, ils avaient la pièce introuvable (cela fait 18 ans que le bateau n'est plus fabriqué...) mais ils nous l'ont faite parvenir en 6 jours... et c'est la même !!! Deux heures pour la changer et refaire les réglages assez pointus en ce qui concerne le passage de la marche arrière et tout semble OK! Nous allons pouvoir reprendre la mer, cette fois plein Nord, en direction de Santorin. Un grand merci à tous ceux, à Rethymnon qui ont tout fait pour nous rendre service, en particulier nos voisins de ponton et leur ami qui nous a permis d'utiliser son adresse pour la livraison du colis. Une belle escale.

 


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Le 14 juin 2007 : Faux départ! Hier, à 6heures du matin, nous étions fin prêts. Manette d’accélérateur au point mort, Moteur ! Et, au moment de passer sur le quai pour débrancher l’électricité, je m’aperçois que l’hélice tourne en marche avant. Impossible de passer au point mort ni en marche arrière. On arrête tout. Investigations dans tout le système, et c’est finalement la mécanique de la poignée de commande qui a lâché. Démontage pour constater les dégâts. Une petite goupille, en prenant de l’âge a cassé. Un voisin grec, sympa, a téléphoné partout pour nous venir en aide mais la pièce semble introuvable en Grèce. Par contre, Gilles, le chef d’atelier d’un garage et négociant nautique qui entretient notre Alterego en Bretagne, AMC au Crouesty, est formel, il connaît la panne et aurait la pièce. Le chef magasinier a posté hier toute la mécanique par Colissimo international. L’an dernier, cette belle institution a bloqué un paquet trois jours à Rennes. Trois tentatives, sur trois années différentes pour aller voir les Météores, trois échecs. Les Popes ne doivent pas nous vouloir. Bref, nous avons eu de la chance d’avoir cette panne alors que nous étions encore bien ficelés dans une marina sympa. La prison est belle. Ce sera plage et ballades jusqu’à la réparation de la pièce. Une semaine peut-être avant d’aller vers des criques estivales.

 

 

 


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Le 13 juin 2007 : Après avoir remarché un petit peu le lendemain de Samaria avec Marc et Dominique (qui boitait bas elle aussi) dans La Canée (une belle journée chargée d'amitié), ces deux derniers jours ont été absorbés par la rédaction du Récit de Martine 1ère partie. Un gros morceau. Il est en ligne...

Nous avons bien profité de la Crète, nous pensons l'avoir un peu appréhendée mais la radio annonce que l'Inde attend avec impatience la Mousson et on dit qu'elle pourrait être très liée au Meltem. Les prévisions semblent laisser penser que, dès samedi, ce vent du Nord pourrait déferler sur la Mer Égée, il est donc temps de remonter avant qu'il n'entrave notre route. Pourquoi pas une marina près d'Athènes pour que nous puissions enfin aller visiter les Météores? En principe, départ demain 6heures pour 140 milles (à 5 Noeuds de moyenne... Calculez ! )

 


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Crète
Pour distiller le RAKI (eau de vie de marc, boisson natinale crétoise)
- photo dédiée à Gérard.

Crète
Le port de Réthymnon (ciel d'orage pour demain!)

Crète
Un des noimbreux forts de l'époque Vénitienne

Crète
Une des belles plages crétoises

Crète
Gorges de Samaria

Crète

Le 9 juin : Ça y est, une nouvelle page sur le site. C’est vrai qu’il y a longtemps que nous n’avions pas écrit. Merci de votre impatience.
En bref, 3 jours de location de voiture à parcourir les routes de l’île, une journée de repos et, hier, « l’excursion », le sommet des visites crétoises, les gorges de Samaria : 1100m de dénivelé (dans le sens de la descente) dans un cadre extraordinairement beau en 5heures 30 et 12365 courbatures… si j’ai pu dénombrer avec précision le nombre de muscles, tendons et ligaments qui, aujourd’hui se sont mis en grève.
Nous pouvons maintenant compléter et affiner nos impressions sur la Crète. C’est une île pour terriens… et montagnards. La côte, très altière offre très peu d’abris, encore moins au sudqu’au nord. Les vents se déchaînent très rapidement, des deux côtés en même temps. Très peu de bateaux locaux s’aventurent en mer y compris les pêcheurs et encore moins de voiliers.
L’économie Crétoise semble avoir été dynamisée par les énormes aides de la communauté européenne. Tout ce qui a été récemment créé ou rénové dans les domaines structurels (ports, routes…), artistiques, historiques… ont été subventionnés à 75% par l’Europe (les 25% à la charge de la Grèce doivent provenir des TVA et impôts divers pris sur les fameux 75% investis…). Les panneaux annonçant le mode de financement et son niveau foisonnent dans toute la Crète.
Le tourisme semble répondre à ce plan d’aide et les autocars sillonnent les routes, dans la zone touristique (vieille ville) de chaque ville. Pas une échope n’est abandonnée. C’est une boutique « spécial touriste » et elle vend à peu près les mêmes « souvenirs » que le voisin. N’allez pas y chercher une boucherie ou une épicerie… Le nombre de restaurants est impressionnant.
Heureusement, il y a les paysages. Tout ici est relief, avec une couverture végétale d’une variété unique en Méditerranée. Des cassures vertigineuses segmentent ces montagnes très élevées (2400m pour la plus haute, toute blanche jusqu’au mois de mai). Le nec plus ultra est d’être confronté à cette spécificité géographique autrement qu’avec un véhicule braquant bien, autrement dit à pied, du moins ce qu’il en reste après : Samaria, la plus longue gorge d’Europe. Martine prépare son récit avec tous les détails mais on peut résumer ainsi l’expédition. Un autocar nous récupère à 5heures 30 du matin, fait le tour des hôtels avant de s’élancer vers les hautes montagnes, le plein de marcheurs effectué. Public assez jeune tout de même. 8 heures du matin, nous sommes à pied d’œuvre (c’est le cas de le dire), à 1100m d’altitude. Objectif, le niveau de la mer, un petit port sans route au sud de la Crète au bord de la « Mer de Lybie ». Au départ, il y a un peu d’embouteillage puis chacun prend son rythme, double les plus lents, se fait doubler, dérape sur les cailloux, admire le cadre, la lumière du matin, la végétation bucolique, photographie à tout va. 16 km à parcourir. 20 à 30mn par km. Et il n’y a pas de zone où il est possible de marcher normalement, de se détendre les muscles, que ce soit dans la descente abrupte ou le torrent caillouteux. Pas question d’effectuer une pause réparatrice, le redémarrage serait trop douloureux. Notre guide, Pia, ferme la marche et encourage les éclopés. 14heures, nous sortons de cette merveille géologique. Un resto nous accueille. Voir marcher les gens est un spectacle unique : Levez vous, faites le tour de la pièce les chevilles bloquées et vous vous ferez une idée du spectacle que nous offrons tous. 16heures 30, un ferry récupère ce beau monde et nous amène dans un autre port pour rejoindre notre autocar. 18h30. Nous sommes de retour sur Logos qui s’ennuie, tout seul sur le ponton. Maintenant, après la visite de Dominique et Marc, amis fidèles qui passent une semaine dans un bel hôtel crétois et nous rendent visite, nous allons mettre de l’ordre dans nos idées, dans nos muscles, avant de quitter la Crète et reprendre notre nav. Pour où ? Ça dépendra de la météo mais certainement vers les Cyclades, en remontant assez vite vers le Nord Est avant que M. Meltem ne prenne ses quartiers estivaux. On vous tiendra au courant. Pour le moment, Arnica 5ème CH, 3 granules par heure.

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Crète
Broderie crétoise (une pensée pour Zizette et Anne Marie)-photo du dessus bien sûr !

Crète

Crète
Où sont les jeunes dans les villages?

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Le musée de La Canée est ouvert. Une merveille de l'art Minoen.

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Une église, transformée en mosquée à l'époque de la domination turque, redevenue église et restaurée par l'Europe!

Crète
Financement 75% Europe

 


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Le 3 juin: "Nous retrouvons une Crète bien crétoise..."
Départ 6 heures du matin pour un nouveau 36 milles sous une exceptionnelle pétole pour cette région et arrivée pour le repas de 14heures dans le ravissant petit port de Rethymnon où une marina a été aménagée. La côte est réellement magnifique, imposante, découpée, laissant voir les différents étages de  massifs montagneux qui dominent la Crète. Pas de bateaux de pêche, pas de bateaux promenade… et seulement 2 voiliers en voyage. Ce sont ces indices qui permettent d’évaluer les difficultés de navigation dans cette zone. Pour nous, aujourd’hui, merci madame Pétole ! La marina est sympa, toute proche d'une très belle ville pleine de charme et de caractère. Demain, location d'une voiture pour 3 jours. à suivre !!!

 

 

 


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Le 2 juin, départ à 5heures du matin pour Héraklion, la capitale de la Crète :
-    Une très grande darse portuaire pour accueillir les nombreux ferries et un très joli petit port qui date des vénitiens et dédié à la plaisance : aucune place pour les visiteurs. Il nous faut nous contenter du quai exposé aux vagues des ferries. Un quai de plus de 2 mètres de haut. Acrobatie pour quitter le bateau et acrobatie pour y revenir. Faut bien viser avec les déambulations du bateau sous l’effet des vagues.

  1. la ville est belle, très cossue, des boutiques de luxe… mais fermées, comme partout en Grèce, les samedis, dimanches, lundis et mercredis après midi !!! Certainement une bonne ambiance. Coup de chance, l’église est ouverte ainsi qu’un musée avec quelques belles icônes (no photographie !!!).
  2. Le musée archéologique est, dit-on, exceptionnellement riche en ce qui concerne l’époque Minoenne (qui s’est terminée avec l’explosion du volcan de Santorin en 1450 avant JC)… mais il est fermé pour une durée de 2 ans pour cause de rénovation (financement communauté européenne)… Heureusement que les échoppes d’articles de souvenirs sont là pour qu’on puisse voir les copies des trésors minoens !!!
  3. Le site du Palais de Minos, Knossos, est un des plus imposant de cette époque, « embelli » par un archéologue un peu mégalo qui a imaginé, avec du béton, ce qu’il aurait pu être. Surprenant. Après tout, il a donné du relief à des ruines ruiniformes et a sauvé des pièces uniques. Eurodisney aurait pu faire appel à ses compétences pour le décor d’une de ses attractions. D’ont touch the stones ! D’ont sit down ! D’ont walk here !!! Les gardiens sont résolument aboyeurs et sont la risée des touristes de toutes nationalités.

Mais au fait, pourquoi s’arrêter à Héraklion ? Essentiellement pour ménager une étape.

 

 

 


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Le 31 mai 2007 : Un peu de calme dans ce monde de brutes. Nous profitons de la marina d'Agios Nikolaos pour récupérer le courrier, refaire de l'électricité, du gasoil, de l'eau et de l'avitaillement. Les panneaux solaires ont fait ce qu'ils ont pu mais, sous nuages, le rendement a été plus faible. Les batteries étaient tout de même encore à 85%. Côté gas-oil, les taxes grecques ne sont pas trop lourdes et le litre est à 1€ ce qui reste abordable. Quant à l'eau douce, nous avons tenu 17 jours avec 180 litres d'eau en prenant notre douche (froide) quand la baignade n'était pas possible. C'est dire si nous n'avons pas bu beaucoup d'Ouzo. Le golfe est très beau et l'arrière pays magnifique. La ville d'Agios Nikolaos ne nous a pas séduits, déguisée touristes dans la partie vieux port qui a perdu son âme, totalement réservée aux bateaux promenade. Même les petits pêcheurs ont été déplacés dans la marina. Les commerçants sont sympas et font de gros efforts pour parler français.
La météo semble se stabiliser. Le courrier étant au rendez-vous, nous pouvons reprendre notre route. Demain, nous remontons vers Spinalonga avant de tenter un contournement du cap et une longue nav plein ouest (nous la ferons peut-être de nuit pour éviter de subir ce fichu vent d'ouest dans le nez).
Gag ! nous avons acheté, en remplacement de la notre dont le bocal s'est cassé, une cafetière type Bodum, à piston, qui supporte très bien le café pulvérulent turc et grec. Jusque là, rien d'original. Là où ça se corse, c'est que le mode d'emploi est sur CD ROM !!! J'ai vainement cherché la clé USB mais ne l'ai pas trouvée!!!

 

 

 

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orage

 

Le 29 mai 2007 : Tonnerre de ZEUS !!!
C'est vrai qu'il serait né dans une grotte très proche d'ici. Mais de là à nous offrir une claque à 50 Noeuds et un ciel de sable aussi rouge sombre... Très sages, dans un beau mouillage, hier à midi, nous dégustions nos oursins avec un petit blanc crétois quand la rafale à 50 Noeuds nous a heurté de plein fouet sans que rien ne nous alerte. Le bateau s'est couché et a mis un certain temps (qui nous est apparu comme très long) à se mette dans le lit du vent. L'ancre remodelée a fait son travail. Elle n'a pas cédé un pouce à la violence des éléments. Une demi heure autour de 40 noeuds puis un ciel d'enfer, rouge de sable transporté de je ne sais quel désert nous a mis dans l'obscurité zébrée d'éclairs, accompagnés de sinistres et lourds grondements. Et le calme est revenu. Ce matin, le bateau ressemblait à une dune de sable et les eaux sensées être couleur lagoon sont aussi limpides qu'un verre d'Ouzo.

PS : Les oursins ont été dégustés en soirée.!

 

 

 


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Sitia accident

 

 

Le 27 mai 2007 : Nous l'avons échappé belle. Il y a des jours où le bon ange est là. Nos voisins de ponton, Sepp et Irina (voileux allemands) et devenus amis, venaient juste de quitter l'appontement lorsqu'un énorme fracas nous a fait sortir du carré. Un énorme panneau métallique qui sert de coffrage à la construction de blocs de bétons a échappé au contrôle du manutentionnaire et a plongé exactement où aurait pu être le cockpit de nos amis... ou nous même !!!

25 milles, en partie sous grains d'orage, et nous sommes dans un cadre magnifique. Une île crée un véritable lac au bord de hautes montagnes. L'eau est à 23°C... Tout baigne!

Spinalonga

 

 


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pelican

 

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eolienne

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le 25 mai 2007 : la Crète : SITIA un très joli port et de belles visites à l'intérieur des terres

Nous avons parcouru 450km dans l’Est de la Crète, et les premières images que nous avons sont citées ci-dessous, sans aucune hiérarchisation. La suite de notre parcours permettra d’affiner ces premiers jugements à l’emporte pièce.
- Des paysages grandioses. Des montagnes élevées, plantées au milieu de la Méditerranée. Des falaises et des gorges impressionnantes. Une côte très abrupte et peu d’abris pour les bateaux.
- Une belle végétation sur un sol assez riche ou l’olivier prédomine.
- Les olives sont très bonnes mais très petites. L’huile est très fine.
- Un climat très doux, il pourrait même faire un peu plus chaud. Il paraît que le meltem estival s’y écrase avec vigueur.
- Un bon réseau routier, sans radars. Difficile de dépasser, au mieux, le 60Km/h.
- Des habitants discrets mais très accueillants dès lors qu’on les salue. Le crétois est souriant !!!
- Les hommes parlent fort (les femmes aussi… mais elles s’usent au travail… elles). Les bistrots sont masculins (Nous avons tout de même rencontré une tablée de femmes en goguette –photo rare !).
- Des traces de civilisation qui remontent au moins au mégalithique (surprenant, les Romains y ont été très discrets). Tout semble s’être arrêté après l’immense catastrophe de Santorin en 1450 avant JC)
- Une grande propreté dans les villes et même dans les villages les plus reculés.
- Sur le plateau de Lassithi, des éoliennes qui font l’attrait touristique de cette région sont pratiquement toutes en ruine. Les photos ci jointes sont certainement les dernières à pouvoir être faites de ces éoliennes en activité. Les actifs préfèrent une irrigation intensive à l’aide de motopompes. Jusqu’au jour où… La population semble très âgée (le fameux régime crétois ?) et les jeunes doivent avoir déserté cette région. La vie semble s’être arrêtée aux années 1950. Les femmes passent très vite du 2ème au 3ème age, Toutes vêtues de noir dès le moindre deuil.
- Les villes sont dynamiques, fouettées peut-être par les très nombreuses réalisations (structurelles et culturelles) financées à 75% par la Communauté Européenne.
Le vin y est très bon, et le celui de Sitia, notre port actuel, est réputé être parmi le meilleur. Il est fait d’un plan crétois original et unique au monde. Une presse à vin de l’époque Minoenne – peut-être 2000 ans avant JC - est présentée dans le musée. Un vrai régal en blanc et en rouge. Hip !

Ce ne sont là que nos premières impressions qui ne demandent qu’à être affinées. Demain, nous remonterons un peu plus vers l’Ouest de l’île. À suivre !!!

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Crètei

 

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lassithi

 

 

 


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Navigation

Le 20 mai 2007 : SITIA, un joli petit port Crétois.
Nous sommes arrivés hier. Quelle nav ! Les météos, pour une fois unanimes nous promettaient un vent de secteur Est, bien porteur, ce qui rare dans la région. Le plus souvent, le passage entre Karpathos et la Crète est balayé par les vents d'Ouest parmi les plus sauvages de Méditerranée. Un autre voilier, suédois, arrivé à Karpathos le lendemain de notre appontement par des vents de 50 Nœuds (nous l’avions échappé belle) décide, lui aussi que c’est l’occasion unique. Le départ pour ces 70 milles était très beau. 5heures 30 du matin. Sans concertation, les deux bateaux quittent le quait strictement en même temps. Un joli ballet! La descente pour contourner le sud de Karpathos s’est passée au moteur, la Grand Voile hissée pour stabiliser le bateau. Dès le passage du cap nous savions à quoi nous en tenir: 3 ris dans la Grand Voile et génois ouvert. Nous sommes ballottés dans tous les sens, le vent, effectivement d’Est est pile dans l’axe du bateau et souffle en moyenne à 30 nœuds réels. Difficile à gérer. Pour que le génois puisse rester déployé, mise en place du tangon acrobatique, inquiétude de Martine et nous prenons l’option de passer au sud de l’île de Kassos, la petite soeur de Karpathos. Le suédois prend l’option Nord. La mer sans être très forte, est excessivement inconfortable. Le bateau roule bord sur bord. Le pilote n’arrive pas à maintenir le cap avec précision et les voiles battent un peu trop. Le barreur prend l’affaire en main. Sans toujours bien réussir à éviter d’être bousculé sur l’autre panne mais nous progressons sans avoir besoin de tirere des bords. Une fois passée l’île, l’angle semblant plus porteur, nous enlevons le tangon. Mais le vent se remet dans l’axe du bateau. La mer est immonde. Nous affalons le Grand Voile qui dévente le génois et ce dernier va faire son boulot, toujours en limite d’empannage sauvage. Sur ce bord, nous n’avons dévié que d’un mille. Logos toujours ballotté fonce entre 7 et 9 Nœuds et surfe sur les vagues. Sur l’autre bord, ouf ! Le pilote peut travailler. 5 heures à la barre, une bonne reprise en main. (la photo est prise pendant une accalmie !!!) L’arrivée sur la Crète est impressionnante. Nous longeons une spectaculaire barrière de brisants qui moustachent très blanc. Pas droit à une erreur de cap. Le ciel noircit, la mer blanchit. Nous sommes au cœur de la dépression. Logos TGV ! Nous fonçons -toujours sous génois et sans Grand Voile - vers Sitia sous un ciel d’encre. Pas de réponse des autorités à la VHF. 10heures 30 après, nous entrons dans un joli port, vaste mais très peu de place d’accueil. Le port n’est pas prévu pour les voiliers de passage. Calme plat à notre arrivée, puis, brutalement le vent remonte, à l’opposé. Nous étions au cœur de l’œil de la dépression. Impressionnant ! Des pêcheurs nous prennent les amarres. Ouf ! Tout va mieux ! Ce n’est qu’une heure et demie après que les Suédois pointent leur étrave dans le port et appontent dernière nous. Nous avons économisé 1 heure 30 de vagues et de fatigue. Merci Logos TGV. Le paysage, sous le soleil de ce matin est très beau, très Méditerranéen. Mais nous en parlerons plus tard. Pour le moment, place au repos, aux remises en ordre, au bricolages de ce qui a souffert. Le'accueil est très bon. Un petit yacht nous autorise à nous brancher électriquement, les panneaux solaires n(ayant pas été performants vu la coukeur du ciel. demain, une Clio nous attend pour commencer à nous imprégner de la Crète.

 

 

Sitia

 


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Karpathos

Karpathos

Karpathos

le 18 mai 2007 : Karpathos, une île où les arbres poussent à l'horizontale!!!
On dirait même que l’île, majestueuse par ailleurs, s’est orientée dans le sens du vent !!! Nous avons eu la chance de naviguer hier. Aujourd’hui, un voilier ayant suivi la même route que nous a subi des vents de 50 Nœuds. Sur l’île c’était seulement orageux. Le 4x4 de location a été bien utile pour atteindre un superbe village où la vie se serait arrêtée si le tourisme et les expatriés américains n’apportaient pas quelques subsides. Les femmes au boulot (et, pour certaines, dans quel état !), les hommes au bistrot. L’île offre des routes de corniches vertigineuses, de toute beauté, qui rappellent, pour ceux qui connaissent l’Algérie, la côte Kabyle. Peu de cultures, peu d’artisanat mais de l’origan, du basilic, de la sauge aux senteurs puissantes. Nous attendons maintenant une fenêtre météo pour franchir les 70 milles qui nous séparent de la Crète. Pas question de tenter l’aventure si les vents habituels sévissent mais va-t-on savoir à l’avance ???

Karpathos

Karpathos

Karpathos

 


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Lindos

Le 16 mai: 2007: Une superbe escale où nous nous sommes octroyés une journée pour profiter de ce site remarquable. Une des plus belle baie de la Mer Égée : un petit lac intérieur gardé par deux îlots et une imposante forteresse construite par les Chevaliers de St Jean. Après une ascension pédestre (les ânes de service étaient au repos), nous avons eu la surprise de découvrir, au milieu des remparts, un ancien sanctuaire hellénistique à la gloire d’Athéna Lindia (très restauré grâce à une imposante participation de la Communauté Européenne). La descente par les ruelles tortueuses, pavées de petits galets blancs et noirs, nous permet de côtoyer un artisanat spécial touriste. Les eaux sont très belles, un véritable aquarium qui nous a permis de commencer la saison des baignades et des oursins. Le thermomètre aquatique affiche tout de même 21°C. Hier soir, au moment du barbecue, séquence émotion!, les cales se remplissaient d’eau. Doigt trempé et goûté. « Eau salée ». La fuite, bien masquée, provenait de la pompe d’évier à eau de mer. Et nous pompions! nous pompions!. Par chance, une pompe de secours avait été embarquée et le changement a été relativement facile. Ce sont les facéties des débuts de croisières. Demain, départ à l’aube pour rallier Karpathos (l’île si célèbre par ses arbres qui poussent à l’horizontale). Espérons qu’ils se seront redressés pour notre séjour.

Lindos

 


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Rhodes

Le 14 mai 2007 : Nous sommes à Rhodes, première escale de notre périple. Le port est toujours aussi folklorique, pontons délabrés, à peine flottants mais, là où nous sommes, le plongeur de service ne s'aventure pas à emmêler les ancres, comme c'est de tradition sur le ponton d'accueil... et de les démêler pour 100 Euros. En dehors de ça, Rhodes est une très belle ville où il fait bon se promener. Demain, nous partons pour une des criques les plus réputées de l'île, Lindos que nous allons découvrir. Une petite nav d’une vingtaine de milles, histoire de nous roder et de reprendre les automatismes.

Rhodes


 


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plantation

Le 12 mai 2007 : La menthe (de Marie Odile) et le basilic sont plantés, notre vieille annexe a été remplacée par une autre, un peu moins ancienne. Le bateau semble bien en forme. Il n'y a plus qu'à... Au programme, la Crète via Rhodes, et Karpathos. Nous espérons que M. Meltem restera sage pendant notre séjour crétois, l'île l'affectionne beaucoup. Départ prévu ce lundi 14 mai.

annexe


remarque

En prime, un étrange bateau. Où est le barreur?

 


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Mécanique

Le 6 mai 2007 : Ça y est, Logos est à l’eau et nous pouvons le préparer en toute quiétude.
Pour résumer, nous sommes arrivés à Bodrum vers 3heures du matin le 4 mai. 2heures de taxi en compagnie de Dominique un émérite voileux et nous voici, vers 5heures, sur Logos endormi. Bonne surprise, la réfection de la cabine que nous avions confiée à Jeff et son équipe Nokta est une réussite. Vraiment très beau ! Pour le reste, il est urgent que les durites ramenées de France soient mises en place et Ohran, le Doktor mécanik, se précipite pour préparer le moteur. Une éponge imprégnée d’antialgues pour piscine sur l’antifouling peint l’an dernier (une expérience que nous tentons), le nouveau loch (compteur de vitesse) est câblé et branché et, samedi 5, le bateau a été mis à l’eau, mais seulement à 23heures. Même à cette heure là, tout le monde est disponible et un électricien nous a même installé un nouveau compteur de ponton. Nous avons profité de cette journée d’attente pour retrouver plein d’amis voileux qui préparent aussi leur saison. Nous passons sur les détails tels que poussière, lavage du pont, cuivres, vernis (merci Alain, ton vitrificateur est très beau), endraillage du génois… pour dire simplement que nous sommes dans la nouvelle partie de la Marina et que la vue, au petit matin, nous donne une impression de vacances.

Marina


 

 

 


 

 


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le 18 mai 2007 :

 

 

 

 


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Le 15 septembre :