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Le 14 septembre: Contrairement à ce que peuvent faire penser les photos, nous sommes bien en France. Manon (à gauche), Garance (à droite) et les 5 autres petits nous accueillent, chacun avec leur style. Logos est sur son ber, endormi pour l'hiver. Merci à tous ceux qui nous ont suivi pendant notre périple, merci à tous ceux que nous avons rencontrés, voileux et habitants, pour leur accueil et leur gentillesse. Merci à toute la famille qui nous a permis ce beau voyage. Merci à ceux qui visiterons notre site pendant la saison hivernale et à bientôt en direct, par email, par téléphone...
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Yacht marine à Marmaris |
Le 2 septembre: Notre départ en avion étant prévu pour le 8 septembre, il nous reste une semaine pour préparer le bateau à l'hivernage. Beaucoup de travail et peu de temps pour l'écriture.
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Le 30 Août: Dernier jour de mer avant Marmaris, Yacht marine et l'hivernage. Nous nous offrons une belle cigale de mer pour conclure notre saison 2006.
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Le 28 Août: catastrophés par les derniers attentats en Turquie. Ce beau pays va souffrir lui aussi. Mais où peut-t-on vivre en paix? La photo jointe a été prise à Bozburun: 38°C à l'ombre du parasol: une femme en "Hasema" (tenue de bain islamique), photographie son mari en short et torse nu.
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Le 27 août 2006: Rencontre incroyable dans la baie de Bozburun Il y a vingt ans, j'étais équipier d'un bateau loué par Didier, un ami skipper et nous avoins fait quelques escales en Turquie sans être capable de remémorer avec précision les lieux de mouillages. Je me souvenais bien d'une mésaventure qui avait un peu troublé Didier, à tort, nous ne connaissions pas, à l'époque, la technique du bout à terre quasi obligatoire dans les mouillages prfonds de Turquie. Dans une crique profonde, il avait mouillé une ancre par 20m de fond, puis, le vent étant plus vigoureux, une seconde ancre affourchée avait été mise à l'eau. La nuit, sans que personne ne s'en rende compte, le bateau avait fait de nombreux tours sur lui même et, au réveil, il nous était impossible de remonter le paquet de nouilles enchevétrées. Deux pêcheurs sur une barque avaient observé nos difficultés. En plongeant de nombreuses fois ils avaient pu déméler nos ancres. Ce qui nous avait impressionné, c'était la dextérité du patron pêcheur qui n'avait que sa main gauche. Mais son moignon droit était aussi efficace que la main qui lui manquait. Avant hier, c'est un pêcheur avec une main droite amputée qui est venu nous vendre du poisson dans une crique. J'ai de suite remarqué le handicap du pêcheur et son image m'est revenue immédiatementi mais, pris de court, je n'ai pas trouvé le moyen de me faire comprendre. Ce matin, en quittant Bozburun, au loin, je reconnais la barque de pêche et je dirige Logos vers lui. Il s'agissait bien du même pêcheur rencontré avant hier. Et, cette fois, avec des gestes bien significatifs je lui demande s'il s'agissait bien de lui, il y a vingt ans. Grande émotion, localisation de la crique (celle où nous étions avant hier) et séance photo. avec sa femme et Martine. La mer est petite et l'histoire est belle, d'autant que 15 minutes après, Salih Bedir et Neriman, sa femme, sont partis avec leurs photos sur papier!!! |
Le 25 août 2006: Dans la baie de Bozburun Un autre trésor de la côte turque. Un paysage superbe, des criques souvent solitaires, des fonds marins vivants. un calme, une grande séreinité. Pas de problème d'avitaillement, il y a toujours une barque qui vous propose du pain, des fruits, du poisson. Et, tout au fond, un joli petit port, sans tourisme ostentatoire. Un port authentique. |
Le 20 août 2006: Toujours dans la péninsule de Datça. Ces criques sont réellement remarquables de beauté, de sérénité. Il y fait bon vivre. Monsieur Meltem, très affaibli ici y deviendrait presque courtois! Ce matin, belle pêche au filet avec 4 loups, 2 rougets, une grosse crevette, une seiche... Puisque rien n'est jamais parfait, un troupeau de grosses méduses est rentré dans la baie. Mais nous leur pardonnons, elles sont si belles. Merci à Alain de nous avoir trouvé son nom, très original: "Méduse Oeuf au plat" !!! Cotylorhiza tuberculata. |
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Le 15 Août 2006: Dans la péninsule de Datça. Criques paradisiaques, eau à 28°C. Nous y pataugerons jusqu'à la fin août. Les places d'avion sont retenues pour le 8 septembre, Mahé, le petit dernier nous attend avec impatience! |
Le 11 Août 2006: Une petite escale à Kos pour refaire le plein de gasoil (le réservoir a été très peu sollicité grâce à nos voiles qui ont pu faire du bon travail). La météo est très favorable, nous osons NISYROS, un petit caillou tout circulaire, en fait un très beau volcan considéré comme actif endormi. Un petit port assez exposé au Meltem nous accueille. Nous louons un petit scooter pour monter dans le cratère que nous avions déjà visité il y a trois ans mais sans notre bateau. Un beau cratère au fond d'une caldeira très large. Impressionnant! Une palette de couleurs très variée. Au fond du dernier cratère, des fumerolles, des bouillonnements d'acide sulfurique (mon bluejean va en garder un souvenir !), des dépôts de cristaux de soufre montrent que la chambre magmatique n'est pas très loin. Un grand spectacle au coucher du soleil et au lever du soleil. Le reste de l'île est impressionnant de beauté avec très beaux villages qui semblent revivre. |
Le 7 Août 2006: Entre Samos et Kalymnos. En pleine navigation, Paul nous apprend que Mahé, le petit dernier, est arrivé avec de l'avance mais en pleine forme. Nous hissons le spi en son honneur. Dès notre arrivée à Kalymnos, la photo du bébé arrivait sur l'écran. Toujours aussi magiques ces moyens de communication. Kalymnos, le berceau des éponges "naturelles". Une bien belle île un peu endormie économiquement, pas encore gagnée par la restructuration touristique.
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Le 31 juillet 2006: Kusadasi Une escale Marina en Turquie. eau, électricité à volonté. C'est la première fois depuis le 7 juillet que Logos est raccordé au 220V extérieur. Bravo les panneaux solaires. Les batteries étaient encore à 85% à l'arrivée. Une belle marina pour faire nos formalités d'entrée en Turquie. Encore un accueil plein de prévenance et de convivialité. En pleine nav, j'ai croisé le regard d'une extraterrestre. demain, nous prévoyons une petite virée archéologique avant de reprendre la mer. |
Entre ce qu'on distingue... et ce qu'on ressent... |
Le 29 juillet 2006: Nav de nuit musclée, crique paradis... et M. Meltem Entre deux météos puissantes, il fallait trouver un moment pour traverser ce fichu couloir de 100 milles où Monsieur Meltem s'engouffre en permanence, rarement au dessous de 5/6. Départ de Skyros à 18heures pour espérer des vents non excités par le soleil. Ce fut le cas. Vents réguliers de 25 Noeuds 3/4 arrière mais une mer très forte. La nuit, c'est réellement impressionnant de se sentir attaqué par ces vagues puissantes. Et, là dedans, Logos a été superbe. 7 à 8 noeuds en permanence. Il semblait découper ces masses d'eau pour y tracer sa route. Logos TGV! Et, au petit jour, arrivée au sud de Chios. Grand calme sous la protection de cette grosse île et, dans le chenal entre Chios et la côte, le vent s'est bien réveillé. Trois ris dans la Grand voile, un génois enroulé façon string et Logos, toujours aussi alerte (lui), nous a emmenés dans cette baie de la côte turque, extraordinaire de beauté. Un long fjord de 2 milles avec, au bout, une crique que M.Meltem a du mal à trouver. Eaux émeraude d'une grande limpidité mais un peu trop raffraîchie à notre goût par une source. Il était 11heures du matin. Hier,3 montées en haut du mât pour un bricolage et photo de Logos. Après autant de découvertes, nous allons maintenant redescendre lentement entre Grèce et Turquie, en eaux connues. Mais, en attendant, un petit aperçu de l'apéro. Les photographes apprécieront le piqué de la photo. La nuit du 28 au 29, M. Meltem nous a retrouvé. 20 à 30 Noeuds dans un des endroits les plus protégés de cette côte. L'ancre fait son boulot mais dormir avec tous ces bruits de vent, de chaîne qui rague sur des rochers, de drisses qui tapent relève de la plus profonde utopie. Ce matin, "IL" est toujours présent mais un peu moins vindicatif. Nous déplaçons le mouillage pour être un peu plus loin des rochers. Peut-être que, demain, nous pourrons quitter cette crique pour un port.
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Le 21 juillet 2006: Anticyclone sur la France Un italien regardant Logos a dit dans un très bon français: "Sun LEGENDE, un bateau Mythique!!!" C'est bien vrai!
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Le 17 juillet 2006: Les Sporades Nord sont magnifiques. Du vent mais sans excès, de beaux petits ports et des criques parmi les plus belles de la Mer Egée. Eaux très claires, les fonds sont jolis et peu de voiliers si on réussit à éviter les escadres de locations qui restent groupées autour d'un bateau maître. Vraiment une belle destination. Par contre, il faut être autonome en ce qui concerne l'électricité et ne pas gaspiller d'eau. Les ravitaillements sont problématiques. |
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Les jeux d'une femme actuelle |
Le 29 juin 2006 : De retour dans les Dardanelles avant Limnos en Mer Egée . |
Pigeons voyageurs voileux |
Le 27 juin 2006: à Erdek, avant les Dardanelles Avant hier, nous avons quitté la marina de Bostanci et son accueil amical pour redescendre vers les Dardanelles. Un impératif nous contraint: avoir effectué les formalités de sortie du territoire au plus tard le 30 juin et nous pouvons le faire à Çanakkale, au milieu des Dardanelles. Donc, cap sur l'Ouest de la Mer de Marmara. Pas d'escale intéressante avant 81 milles. Départ 5 heures du matin, arrivée 19 heures avec tout de même 5 heures de voile (3 heures sous spi). En pleine mer, nous croisons le vol de deux oiseaux, deux pigeons voyageurs... mais Martine raconte mieux que moi. Allez donc sur la page qui décrit cette belle histoire entre deux pigeons. Le port d'Erdek est superbe d'authenticité, à la fois un lieu de villégiature pour les stanbuliottes, un lien avec l'île de Marmara et un port de pêche très actif. Nous décidons donc de profiter de l'escale et de rester un jour de plus en programmant une nouvelle nav de 70 milles pour rallier Çanakkale. Ce matin nous nous sommes invités à la criée aux poissons. Un bon moment. Toutes les pêches de la nuit sont regroupées, stockées dans les petites boites en fer blanc marquées aux initiales du pêcheur vendeur, contenant chacune environ 1 kg de poissons et vendues aux enchères. Nous avons osé acheter une boite de magnifiques petits rougets (8 Euros). Personne n'a surenchéri. Sympa! Question: Quel est l'usage de cette tenue de cosmonaute? Il s'agit d'un maillot de bain pour musulmane intégriste. |
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Devant un magasin d'Ankara Artisan à Amasya fier de poser pour notre objectif |
Du 18 au 23 juin 2006: Escapade terrestre à Ankara et en Anatolie Centrale Nous avons ensuite loué une voiture et parcouru 1200km dans des paysages anatoliens très semblables au point de vue couleurs et reliefs aux environs de la Toscane. Mais tout y est plus vaste et varié, dans un camaïeux d'ocre, de brun, de vert, de paille. Au milieu de tout cela, les traces d'une civilisation très évoluée, certainement la plus avancée après les Egyptiens: les Hittites (2000 av JC pour situer l'age de bronze ancien). Comment ont-ils pu maîtriser ainsi la fusion du cuivre, de son alliage préférentiel avec l'étain, le travail de l'or, de l'argent? Ils ont fait évoluer l'art rupestre en travaillant la pierre et en sculptant de très belles statues. Et, dans les villes, dont Amasya, un des fleurons des villes turques, des vestiges ottomans des années 1200 après JC. Partout de très belles mosquées, aériennes, dardant vers le ciel des minarets qui ne laissent pas insensibles. Le souvenir le plus important de cette ballade restera principalement marqué par l'accueil. Nous savions et l'avons souvent écrit que les turcs sont très cordiaux mais à ce point là c'est impressionnant. Tout se passe comme si toute une population, très discrètement, vous observe et guette la moindre de vos hésitations pour se précipiter à votre aide. Et, si tout va bien, un sourire ou un thé pour vous remercier de visiter leur pays. Mieux que des VIP.
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Le 18 juin 2006: La remontée du Bosphore avant une ballade terrestre vers le Nord Est Turquie. La descente a été plus rapide, un peu sous voile et nous avons décidé d'aller dans la petite marina que possède aussi le propriétaire de Yacht Marine, la marina de Marmaris où Logos hiverne. Elle est située sur la rive asiatique, au sud d'Istanbul. M. Bilgin y confie son joli et petit bateau fabriqué l'an dernier à Marmaris.En approche, le ponton était complet et plein de cordages divers et épars. Il a suffit de prononcer son nom pour que toutes les portes s'ouvrent, qu'on déplace un bateau, qu'on monte à bord et qu'on nous place... à côté de lui. Nous sommes, de plus, ses invités et le bateau est sous bonne garde. Une marina de poche, pour quelques bateaux turcs où chacun a ses habitudes, son petit coin de ponton qu'il aménage à sa guise. En face, les ferry s'en donnent à coeur joie et soumettent les amarres à rude épreuve. Nous allons profiter de cette bonne garde pour partir visiter Ankara et le Nord Est de la Turquie (à 1000 Km de là). Pas de nouvelles donc sur site pendant quelques jours. PS: Il a suffit que nous parcourions le ponton pour qu'un monsieur, ex manager de banque, nous offre du poisson tout frais et vienne le manger à bord. Convivialité est aussi un terme qui va bien aux turcs.
Cette mer n'est pas si Noire... et descendre le Bosphore à la voile est confortable. |
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Une mosquée d'Istanbul aux portes du Bazar Egyptien |
Le 15 juin 2006 : Dans Istanbul à respirer son ambiance si particulière. Istanbul est une ville magique et l'aborder en bateau constitue un moment fort. Hier, dès notre arrivée, nous avons vite sauté dans un bus pour aller en ville. Dès que possible, nous remonterons le Bosphore pour faire une petite incursion en Mer Noire. Aujourd'hui, le temps est à l'orage et nous consacrons le notre à ranger, laver, réviser le bateau, empêcher le filtre à gasoil de fuir, faire faire redémarrer le moteur qui n'aime pas avoir un peu d'air dans le circuit de gasoil... Encore une fois, quel accueil!!! Il nous a suffit d'être à l'arrêt d'autobus le nez en l'air en quête de renseignements pour que 3 personnes nous offrent leur service. L'une d'entre elle a pris les tickets à notre place, nous a écrit sur un papier le nom de notre station et tant d'autres petites attentions... Ce matin, un voisin de bateau, un architecte retraité, nous a offert le café turc pendant que son ami et autre voisin se mettait en quête d'un mécanicien qui, immédiatement, est intervenu sur le moteur. Il fait bon vivre ici. |
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Le 13 juin 2006: Saraylar |
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Le 11 juin 2006: à Marmara, île de marbre. Les Dardanelles sont franchies avec deux rencontres: un gros pétrolier très écarté du rail et des dauphins qui nous ont accompagné un bout de chemin. Nous ne sommes plus qu'à 70 Milles d'Istanbul, dans la belle île de Marmara (marbre) dont les carrières ont alimenté énormément de sculpteurs. Il paraît qu'un petit port, au nord de l'île est construit en marbre. Nous irons le voir demain en attendant une autre fenêtre météo pour éviter de passer de longues heures vent debout ou dans les orages promis. Le port de Marmara est superbe. Port de pêche authentique, sans touristes avec un accueil remarquable de gentillesse. Un marin pêcheur, en partant, nous a offert quelques fruits. |
Le 9 juin 2006: Départ de Çanakkale le 8 à 6 heures du matin pour 60 milles... en espérant que le vent du sud promis par la météo de Hambourg, par celle des grecs et par les turcs soit au rendez vous... Hé bien Non! Ce fut encore le vent du Nord qui nous a retenu pendant les 25 milles de la remontée du Nord du détroit (avec le courant contraire en prime). Et, tout en haut, 30 Noeuds dans le nez avec une mer qui commençait à être très forte. Le bateau tapait dans la vague et n'avançait plus qu'à 2 Noeuds. Il nous restait 37 milles à parcourir. Toute petite concertation, 180° à la barre et redescente pour chercher un abri, 5 milles plus bas, dévalés à 7 noeuds de moyenne. Un tout petit port nouvellement réalisé et nous mouillons 70 mètres de chaîne en plein milieu. Bien nous en a pris!!! Nous avons essuyé un bel orage. Pas de soucis ni pour la toiture ni pour la cave mais que d'eau! que d'eau douce! La météo prévoit un fort vent du Nord pour aujourd'hui. Peut-être qu'il attendra son heure habituelle, à savoir 14 heures, pour ne pas nous surprendre en mer. Ce matin, 5 heures du matin: grand calme, douche froide, habillage ... et rafale de sommation. Une seule a suffi. Tout le monde au lit et le mauvais temps est toujours là. Demain peut-être... Des nouvelles des doigts sont réclamées (voir page mois de mai): L'index est totalement cicatrisé et bien fonctionnel. Le majeur sans pansements mais sous protection pendant les manoeuvres, la pliure du doigt fait tous ses efforts pour cicatriser mais certains faux mouvements retardent la complète cicatrisation. Encore deux ou trois jours de patience. |
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Le 6 juin 2006 : Dans le Détroit des Dardanelles, un moment fort Pénétrer dans ce détroit est impressionnant à plus d'un titre. En premier lieu, une navigation particulière consiste à longer au plus près et au moins profond la côte pour éviter des courants parfois dignes de ceux du Golfe du Morbihan, d'autant que nous avions un vent du Nord (qui nous avait ignoré jusque là...) de 20 à 25 Noeuds dans le nez. Moteur à 2500 tours, loch à 6 Noeuds et, au résultat, une progression de 2 Noeuds. Heureusement que, comme dans les rivières, le contre courant le long des berges est bien marqué. Étape intermédiaire à Çanakkale après 6 heures 30 de navigation. Et, à , dans cette ville, un moment de recueillement: 500 000 jeunes (dont 175 mille alliés et parmi eux, 17 000 français) se sont fait tuer dans la bataille des Dardanelles en 1915 pour quelques folies d'idéologie et d'influence. AtaTürk en est devenu le héros et l'État turc est né de cette défaite des alliés, sanglante et absurde. Çanakkale c'est aussi une autre guerre, plus ancienne et peut-être uniquement légendaire, qui a pour héros... le Cheval de Troie... Sur le site de Troie, des ruines ... en ruines. Mais se dire que le roman d'Homère (d'alors) a été plus lu ...et cru que celui de notre Homère (actuel) avec son Da Vinci Code donne une certaine dimension à ce site.
AtaTürk sur le front de la bataille des Dardanelles |
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Le 4 juin 2006 Lesbos en voiture: Pierre en reste pétrifié Lesbos, une bien belle île, très authentique, sans dénaturation touristique. Les habitants sont aimables, ce qui nous change de l'ambiance des Cyclades. Les paysages sont beaux, variés, montagneux, couverts d’oliviers et, plus rarement de chènes. Lesbos est une île volcanique qui a vécu des éruptions explosives du type Santorin et d'autres semblables à celle du Puy de Dôme ou de Saint Pierre de la Martinique... Sympa. Il en reste des traces impressionnantes. Les Mammouth et tigres à dents de sabre d'il y a 20 Millions d'années ont vu le ciel leur tomber sur la tête. Les forêts aussi. L'érosion aidant, de splendides arbres pétrifiés émergent maintenant de cette lave pulvérulente. Belle revanche sur la mort pour cet ancêtre d'un Séquoia géant.
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Le 1er et 2 juin 2006: 5 heures sous spi! Après un court séjour à Cesme, vu la statue du pacha (qui a construit le chateau) accompagné de son lion , nous sommes repartis vers le nord, profitant du vent porteur (5 heures sous spi! Le bonheur!). L'escale prévue était Foca. Un chateau dominant la très belle rade, un petit port de barques de pêcheurs et un port plus important où il est difficile de trouver une place. La notre était très sécurisée, devant la police, à côté de vieux chalutiers en cours de réarmement avant la saison.. Eau et électricité comprises dans le tarif par ailleurs très raisonnable et, en prime, sourires et mots en français de la part du responsable du port. Sauf que, pour repartir, l'ancre avait croché un vieux câble. Désemmélage facile et départ pour une crique plus au nord. Bon vent et Spi, pétole, vent dans le nez, nuages d'orage et, finalement, cap sur Lesbos avec 20 Noeuds de vent de travers. Génois et Logos en plein bonheur de tracer sa route dans une mer sans vagues, légèrement appuyé sur sa gîte. Dès notre passage devant le quai, un cerbère en blanc nous intime l'ordre de passer voir les autorités portuaires. Réponse acide en lui montrant notre pavillon français du type "va te faire..." Nous réussissons à mouiller notre ancre et reculer au quai malgré un bon vent de travers, bien aidés par le voilier anglais voisin. Nous nous rendons auprès des autorités portuaires et Oh douce surprise, une galonnée en blanc nous accueille souriante et ne nous soumet à aucune tracasserie. D'où venez vous? d'une île grecque! Où allez vous? Vers une île grecque. Alors tout va bien! 0,36 centimes le mètre de bateau par jour. Demain,avec une petite Fiat, nous allons à la rencontre de Lesbos, nouvellement rebatisée Mytilène pour des raisons de connotations bien connues.
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Le 31 mai 2006: Après 160 milles de navigation, nous sommes arrivés hier matin à Cesme, une bien jolie petite ville turque, en face de Chios (île grecque). Départ de la crique le 29 à 7 heures du matin. La météo nous promettant du Sud Ouest, vent idéal pour remonter vers le Nord. Mais, comme, pour remonter, il nous a fallu descendre un peu vers le sud, péninsule oblige, les premiers milles se sont déroulés vent dans le nez. Ce n'était que le vent du lever de soleil. Tout s'est calmé jusqu'à Kos, à mi chemin, où quelques goulets entre les îles ont favorisé quelques bourrasques et nous ont permis de faire, enfin, un peu de voile. Et tout s'est calmé. Pépère Perkins a donné du ronron. La nuit est tombée et le tout petit croissant de lune est tombé lui aussi. Nuit noire pour zigzaguer entre les îles. Merci Monsieur GPS et Madame cartographie numérique. Au passage de Samos, autre goulet très étroit, le vent s'est relevé faiblement, trop faiblement et plein arrière, ingérable de nuit. Dès les premières lueurs, nous avons essayé plusieurs solutions jusqu'au tangonnage du génois. Pas possible de mettre le spi, la mer était trop houleuse pour qu'il puisse tenir correctement dans l'axe du bateau. Et, vers 10 heures du matin, nous sommes rentrés dans le port avec 20 Noeuds de vent. Changement de pansements, pas de dégâts... C'est de la cicatrisation dite « active » qui prévient la nouvelle chair de ce qui l'attend. Une bonne sieste et nous avons renoué avec la ville qui nous a accueilli en Turquie en 2003. Aujourd'hui, farniente, mise à jour de nos notes. Martine débute son "récit" au brouillon. Demain, nous espérons, après 40 milles, mouiller dans "Foca", un petit port turc d'où partirent les Phocéens pour fonder... Marseille (Allez l'OM!!!).
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Le 28 mai 2006: à 2 doigts d'aller aux oursins. Malgré les inquiétudes de tout le monde, nous avons repris la mer.Merci à tous ceux dans la marina se sont appitoyés sur notre sort et nous ont aidé. La cicatrisation se poursuit au mieux. Patience et pas de bêtises. Direction le Nord (d'où vient le vent). Nous avons retrouvé la crique de la semaine dernière pour laisser passer le coup de Meltem. Aujourd'hui, le vent tourne et, si la météo tient ses promesses, un petit coup de sud devrait nous propulser, demain... vers le Nord. L'eau de la crique est à 21°C et Martine, toute seule, nous a pris quelques oursins. |
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Le 24 mai 2006: La perceuse a encore sévi !!! |
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Le 19 mai 2006: à Rhodes, en attente de l'anémomètre. |
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Le dimanche 14 mai 2006: Une rose au réveil Quant à nous, le bateau devient présentable. Demain lundi, nous attendons une petite pièce pour solidariser le bimini au portique et nous pourrons aller à Rhodes pour attendre notre anémomètre et l'installer, ce quisera un autre chantier. Mais, pour le moment, vacances! |
le 9 mai 2006 Premières nouvelles: Bateau sur l'eau... Départ le 4 mai avec beaucoup de bagages. Merci à Jacky pour nous avoir véhiculé dans les embouteillages jusqu'à Roissy. Nous avons oublié de montrer les bagages à main à l'enregistrement (nous étions limités à 1 bagage à main par personne (5kg maximum!!!) Tout s'est bien passé. Gag! Les douaniers ont trouvé suspect un de nos sacs. Il contenait la cage protectrice de la plante "tamagochi" de Martine. Un tillandsia, plante sans racine qui ne réclame qu'un brouillard d'eau de teps à autre. Le douanier était mort de rire
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