LA SAISON 2006

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Manon

 

 

Le 14 septembre: Contrairement à ce que peuvent faire penser les photos, nous sommes bien en France. Manon (à gauche), Garance (à droite) et les 5 autres petits nous accueillent, chacun avec leur style. Logos est sur son ber, endormi pour l'hiver.

Merci à tous ceux qui nous ont suivi pendant notre périple, merci à tous ceux que nous avons rencontrés, voileux et habitants, pour leur accueil et leur gentillesse. Merci à toute la famille qui nous a permis ce beau voyage. Merci à ceux qui visiterons notre site pendant la saison hivernale et à bientôt en direct, par email, par téléphone...
Martine et Pierre

 

Garance

yacht marine

Yacht marine à Marmaris

Le 2 septembre: Notre départ en avion étant prévu pour le 8 septembre, il nous reste une semaine pour préparer le bateau à l'hivernage. Beaucoup de travail et peu de temps pour l'écriture.

 

cigale

 

Le 30 Août: Dernier jour de mer avant Marmaris, Yacht marine et l'hivernage. Nous nous offrons une belle cigale de mer pour conclure notre saison 2006.

 


hasema

Le 28 Août: catastrophés par les derniers attentats en Turquie. Ce beau pays va souffrir lui aussi. Mais où peut-t-on vivre en paix?

La photo jointe a été prise à Bozburun: 38°C à l'ombre du parasol: une femme en "Hasema" (tenue de bain islamique), photographie son mari en short et torse nu.

 


pecheur

Le 27 août 2006: Rencontre incroyable dans la baie de Bozburun

Il y a vingt ans, j'étais équipier d'un bateau loué par Didier, un ami skipper et nous avoins fait quelques escales en Turquie sans être capable de remémorer avec précision les lieux de mouillages. Je me souvenais bien d'une mésaventure qui avait un peu troublé Didier, à tort, nous ne connaissions pas, à l'époque, la technique du bout à terre quasi obligatoire dans les mouillages prfonds de Turquie. Dans une crique profonde, il avait mouillé une ancre par 20m de fond, puis, le vent étant plus vigoureux, une seconde ancre affourchée avait été mise à l'eau. La nuit, sans que personne ne s'en rende compte, le bateau avait fait de nombreux tours sur lui même et, au réveil, il nous était impossible de remonter le paquet de nouilles enchevétrées. Deux pêcheurs sur une barque avaient observé nos difficultés. En plongeant de nombreuses fois ils avaient pu déméler nos ancres. Ce qui nous avait impressionné, c'était la dextérité du patron pêcheur qui n'avait que sa main gauche. Mais son moignon droit était aussi efficace que la main qui lui manquait. Avant hier, c'est un pêcheur avec une main droite amputée qui est venu nous vendre du poisson dans une crique. J'ai de suite remarqué le handicap du pêcheur et son image m'est revenue immédiatementi mais, pris de court, je n'ai pas trouvé le moyen de me faire comprendre. Ce matin, en quittant Bozburun, au loin, je reconnais la barque de pêche et je dirige Logos vers lui. Il s'agissait bien du même pêcheur rencontré avant hier. Et, cette fois, avec des gestes bien significatifs je lui demande s'il s'agissait bien de lui, il y a vingt ans. Grande émotion, localisation de la crique (celle où nous étions avant hier) et séance photo. avec sa femme et Martine. La mer est petite et l'histoire est belle, d'autant que 15 minutes après, Salih Bedir et Neriman, sa femme, sont partis avec leurs photos sur papier!!!

pecheur


Le 25 août 2006: Dans la baie de Bozburun

Un autre trésor de la côte turque. Un paysage superbe, des criques souvent solitaires, des fonds marins vivants. un calme, une grande séreinité. Pas de problème d'avitaillement, il y a toujours une barque qui vous propose du pain, des fruits, du poisson. Et, tout au fond, un joli petit port, sans tourisme ostentatoire. Un port authentique.

bozburun

 

 


orhaniye

Le 20 août 2006: Toujours dans la péninsule de Datça.

Ces criques sont réellement remarquables de beauté, de sérénité. Il y fait bon vivre. Monsieur Meltem, très affaibli ici y deviendrait presque courtois! Ce matin, belle pêche au filet avec 4 loups, 2 rougets, une grosse crevette, une seiche... Puisque rien n'est jamais parfait, un troupeau de grosses méduses est rentré dans la baie. Mais nous leur pardonnons, elles sont si belles.

Merci à Alain de nous avoir trouvé son nom, très original: "Méduse Oeuf au plat" !!! Cotylorhiza tuberculata.

meduse

 


Gonlucek Le 15 Août 2006: Dans la péninsule de Datça. Criques paradisiaques, eau à 28°C. Nous y pataugerons jusqu'à la fin août. Les places d'avion sont retenues pour le 8 septembre, Mahé, le petit dernier nous attend avec impatience!

sous marine


nisyros

nisyros

Le 11 Août 2006: Une petite escale à Kos pour refaire le plein de gasoil (le réservoir a été très peu sollicité grâce à nos voiles qui ont pu faire du bon travail). La météo est très favorable, nous osons NISYROS, un petit caillou tout circulaire, en fait un très beau volcan considéré comme actif endormi. Un petit port assez exposé au Meltem nous accueille. Nous louons un petit scooter pour monter dans le cratère que nous avions déjà visité il y a trois ans mais sans notre bateau. Un beau cratère au fond d'une caldeira très large. Impressionnant! Une palette de couleurs très variée. Au fond du dernier cratère, des fumerolles, des bouillonnements d'acide sulfurique (mon bluejean va en garder un souvenir !), des dépôts de cristaux de soufre montrent que la chambre magmatique n'est pas très loin. Un grand spectacle au coucher du soleil et au lever du soleil. Le reste de l'île est impressionnant de beauté avec très beaux villages qui semblent revivre. fumerolles volcan

spi

Le 7 Août 2006: Entre Samos et Kalymnos. En pleine navigation, Paul nous apprend que Mahé, le petit dernier, est arrivé avec de l'avance mais en pleine forme. Nous hissons le spi en son honneur. Dès notre arrivée à Kalymnos, la photo du bébé arrivait sur l'écran. Toujours aussi magiques ces moyens de communication. Kalymnos, le berceau des éponges "naturelles". Une bien belle île un peu endormie économiquement, pas encore gagnée par la restructuration touristique.

 

 


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Martine jumelles

Le 31 juillet 2006: Kusadasi

Une escale Marina en Turquie. eau, électricité à volonté. C'est la première fois depuis le 7 juillet que Logos est raccordé au 220V extérieur. Bravo les panneaux solaires. Les batteries étaient encore à 85% à l'arrivée. Une belle marina pour faire nos formalités d'entrée en Turquie. Encore un accueil plein de prévenance et de convivialité. En pleine nav, j'ai croisé le regard d'une extraterrestre.

demain, nous prévoyons une petite virée archéologique avant de reprendre la mer.


nuit

Entre ce qu'on distingue... et ce qu'on ressent...

Le 29 juillet 2006: Nav de nuit musclée, crique paradis... et M. Meltem

Entre deux météos puissantes, il fallait trouver un moment pour traverser ce fichu couloir de 100 milles où Monsieur Meltem s'engouffre en permanence, rarement au dessous de 5/6. Départ de Skyros à 18heures pour espérer des vents non excités par le soleil. Ce fut le cas. Vents réguliers de 25 Noeuds 3/4 arrière mais une mer très forte. La nuit, c'est réellement impressionnant de se sentir attaqué par ces vagues puissantes. Et, là dedans, Logos a été superbe. 7 à 8 noeuds en permanence. Il semblait découper ces masses d'eau pour y tracer sa route. Logos TGV! Et, au petit jour, arrivée au sud de Chios. Grand calme sous la protection de cette grosse île et, dans le chenal entre Chios et la côte, le vent s'est bien réveillé. Trois ris dans la Grand voile, un génois enroulé façon string et Logos, toujours aussi alerte (lui), nous a emmenés dans cette baie de la côte turque, extraordinaire de beauté. Un long fjord de 2 milles avec, au bout, une crique que M.Meltem a du mal à trouver. Eaux émeraude d'une grande limpidité mais un peu trop raffraîchie à notre goût par une source. Il était 11heures du matin. Hier,3 montées en haut du mât pour un bricolage et photo de Logos. Après autant de découvertes, nous allons maintenant redescendre lentement entre Grèce et Turquie, en eaux connues. Mais, en attendant, un petit aperçu de l'apéro. Les photographes apprécieront le piqué de la photo.

La nuit du 28 au 29, M. Meltem nous a retrouvé. 20 à 30 Noeuds dans un des endroits les plus protégés de cette côte. L'ancre fait son boulot mais dormir avec tous ces bruits de vent, de chaîne qui rague sur des rochers, de drisses qui tapent relève de la plus profonde utopie. Ce matin, "IL" est toujours présent mais un peu moins vindicatif. Nous déplaçons le mouillage pour être un peu plus loin des rochers. Peut-être que, demain, nous pourrons quitter cette crique pour un port.

 

 

crique

vue du mat

oursins

 


skopelos

Le 21 juillet 2006: Anticyclone sur la France
La grosse patate qui occasionne actuellement sur la France les fortes chaleurs nous crée, ici, de forts vents Meltémiques et nous bloque dans un tout petit port très agréable de l'île de Skopelos. Nous avons bien essayé ce matin (6h) d'aller par ferry rapide sur le continent pour visiter les Météores mais sans résultat. Le ferry est lui aussi stoppé par le vent (force 8 annoncée). Nous verrons demain. C'est par bus que nous visitons l'île qui est digne de ses soeurs, très boisée, montagneuse, sauvage et belle. PS ET, le lendemain, même lever inutile à 5 heures du matin. Le Flying Dolphin pour Volos reste à quai. Une autre journée de farniente. Le surlendemain, habitués des 5heures du matin, nous sommes partis pour Skyros, escale à 40 milles vers le continent Est. Grosse mer et vents pas très portants. Logos se plait et fuse sur l'eau. Belle nav. Skyros, une île très ventée. Nous n'y resterons que pour attendre une bonne météo.

Un italien regardant Logos a dit dans un très bon français: "Sun LEGENDE, un bateau Mythique!!!" C'est bien vrai!

 


Alonnisos

Le 17 juillet 2006: Les Sporades Nord sont magnifiques. Du vent mais sans excès, de beaux petits ports et des criques parmi les plus belles de la Mer Egée. Eaux très claires, les fonds sont jolis et peu de voiliers si on réussit à éviter les escadres de locations qui restent groupées autour d'un bateau maître. Vraiment une belle destination. Par contre, il faut être autonome en ce qui concerne l'électricité et ne pas gaspiller d'eau. Les ravitaillements sont problématiques.

 

alonnisos
La drague des cigales est très acoustique

 

 


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Martine

Les jeux d'une femme actuelle

Le 29 juin 2006 : De retour dans les Dardanelles avant Limnos en Mer Egée .
Une belle nav de 70 milles (encore un lever matinal) sans trop de vent mais suffisamment pour faire 7 heures de voile sur 12 (un record) dont 1h30 de spi dans le détroit: vtesse 8 Noeuds, entre les deux rails de cargos. La photo a été prise ... avant la séquence spi. Les formalités de sortie se sont passées sans encombre avec même une tasse de thé offerte par les autorités. Grèce nous voici. vas-tu supporter le comparaison?


istanbul
Pigeons voyageurs voileux

Le 27 juin 2006: à Erdek, avant les Dardanelles

Avant hier, nous avons quitté la marina de Bostanci et son accueil amical pour redescendre vers les Dardanelles. Un impératif nous contraint: avoir effectué les formalités de sortie du territoire au plus tard le 30 juin et nous pouvons le faire à Çanakkale, au milieu des Dardanelles. Donc, cap sur l'Ouest de la Mer de Marmara. Pas d'escale intéressante avant 81 milles. Départ 5 heures du matin, arrivée 19 heures avec tout de même 5 heures de voile (3 heures sous spi). En pleine mer, nous croisons le vol de deux oiseaux, deux pigeons voyageurs... mais Martine raconte mieux que moi. Allez donc sur la page qui décrit cette belle histoire entre deux pigeons. Le port d'Erdek est superbe d'authenticité, à la fois un lieu de villégiature pour les stanbuliottes, un lien avec l'île de Marmara et un port de pêche très actif. Nous décidons donc de profiter de l'escale et de rester un jour de plus en programmant une nouvelle nav de 70 milles pour rallier Çanakkale. Ce matin nous nous sommes invités à la criée aux poissons. Un bon moment. Toutes les pêches de la nuit sont regroupées, stockées dans les petites boites en fer blanc marquées aux initiales du pêcheur vendeur, contenant chacune environ 1 kg de poissons et vendues aux enchères. Nous avons osé acheter une boite de magnifiques petits rougets (8 Euros). Personne n'a surenchéri. Sympa!
Aujourd'hui, mise à jour de nos écrits. Martine aussi est à l'ordinateur pour son récit mais sa tache est rude.

Question: Quel est l'usage de cette tenue de cosmonaute?

Il s'agit d'un maillot de bain pour musulmane intégriste.

pecheurs
Chalutier au petit jour dans le port d'Erdek

criée
Criée aux poissons Erdek


Ankara rue Devant un magasin d'Ankara
Ankara ville
Une place d'Ankara
amasya artisan

Artisan à Amasya fier de poser pour notre objectif

Du 18 au 23 juin 2006: Escapade terrestre à Ankara et en Anatolie Centrale

Un beau voyage où se sont accumulés paysages, culture ottomane et le fleuron de l'age de bronze représenté par les Hittites, peuple excessivement évolué 2000 avant JC. Istanbul-Ankara, la capitale de la Turquie en train de nuit dans un très beau train couchette (500km pour 30 Euros A/R par personne).
Ankara est une très grande ville, aux larges artères, moderne, vivante et dynamique mais qui, par son vieux quartier, ne renie pas son passé. Trois points d'intérêts:
* son extraordinaire musée regroupant des pièces uniques du paléolithique à la période ottomane et qui complète bien le musée de Topkapi à Istanbul. Si les Allemands n'avaient pas "abusé" dans leurs emprunts!!! Le Musée de Berlin regorge ainsi de pièces remarquables. Reverront-elles un jour leur terre natale? La France et l'Angleterre ne se sont pas privées non plus.
* sa vieille ville aux ruelles pentues et commerçantes qui, depuis la citadelle, descend vers la ville moderne.
* Le mausolée d'Atatürk, le père de la nation turque, digne de l'acropole d'Athènes.

Nous avons ensuite loué une voiture et parcouru 1200km dans des paysages anatoliens très semblables au point de vue couleurs et reliefs aux environs de la Toscane. Mais tout y est plus vaste et varié, dans un camaïeux d'ocre, de brun, de vert, de paille. Au milieu de tout cela, les traces d'une civilisation très évoluée, certainement la plus avancée après les Egyptiens: les Hittites (2000 av JC pour situer l'age de bronze ancien). Comment ont-ils pu maîtriser ainsi la fusion du cuivre, de son alliage préférentiel avec l'étain, le travail de l'or, de l'argent? Ils ont fait évoluer l'art rupestre en travaillant la pierre et en sculptant de très belles statues. Et, dans les villes, dont Amasya, un des fleurons des villes turques, des vestiges ottomans des années 1200 après JC. Partout de très belles mosquées, aériennes, dardant vers le ciel des minarets qui ne laissent pas insensibles.

Le souvenir le plus important de cette ballade restera principalement marqué par l'accueil. Nous savions et l'avons souvent écrit que les turcs sont très cordiaux mais à ce point là c'est impressionnant. Tout se passe comme si toute une population, très discrètement, vous observe et guette la moindre de vos hésitations pour se précipiter à votre aide. Et, si tout va bien, un sourire ou un thé pour vous remercier de visiter leur pays. Mieux que des VIP.

Sivassivas
Un des fleurons de l'art ottoman

Amasya
VIP à Amasya.

 


Musée Hittite
Emblème Hittite Bronze 2000 AV JC

Muse
Statue en bronze, or, argent et alliage or/argent
Atusha
Bas relief hittite


Sainte Sophie
Sainte Sophie vue du Bosphore

Corne d'or
Mosquée Süleymaniye dominant la Corne d'or

Le 18 juin 2006: La remontée du Bosphore avant une ballade terrestre vers le Nord Est Turquie.
Une journée féérique. Départ vers 8h00 du matin avec une brume matinale qui nous a dévoilé, au fur et à mesure de notre approche et du soleil montant, le vieil Istanbul et ses mosquées. Le fort courant du Bosphore qui descend de la Mer Noire ne nous a pas gêné. Comme pour les Dardanelles, des contre-courants favorables le long des berges nous ont permis d'économiser des tours moteurs et de profiter de cette remontée de 24 milles dans un passage prestigieux bordé de palais, de belles habitations, de petits ports. Et, au bout du Bosphore, au Nord, une surprise: Le Mer Noire... est verte (même assez trouble). Quitte à s'y baigner, autant le faire pour une vérification des oeuvres vives du bateau (hélice, arbre, safran)...

La descente a été plus rapide, un peu sous voile et nous avons décidé d'aller dans la petite marina que possède aussi le propriétaire de Yacht Marine, la marina de Marmaris où Logos hiverne. Elle est située sur la rive asiatique, au sud d'Istanbul. M. Bilgin y confie son joli et petit bateau fabriqué l'an dernier à Marmaris.En approche, le ponton était complet et plein de cordages divers et épars. Il a suffit de prononcer son nom pour que toutes les portes s'ouvrent, qu'on déplace un bateau, qu'on monte à bord et qu'on nous place... à côté de lui. Nous sommes, de plus, ses invités et le bateau est sous bonne garde. Une marina de poche, pour quelques bateaux turcs où chacun a ses habitudes, son petit coin de ponton qu'il aménage à sa guise. En face, les ferry s'en donnent à coeur joie et soumettent les amarres à rude épreuve. Nous allons profiter de cette bonne garde pour partir visiter Ankara et le Nord Est de la Turquie (à 1000 Km de là). Pas de nouvelles donc sur site pendant quelques jours.

PS: Il a suffit que nous parcourions le ponton pour qu'un monsieur, ex manager de banque, nous offre du poisson tout frais et vienne le manger à bord. Convivialité est aussi un terme qui va bien aux turcs.

 

Cette mer n'est pas si Noire... et descendre le Bosphore à la voile est confortable.


Gondole turque devant Dolmabahçe Sarayi


Priorité aux plus gros ... et le trafic est incessant


istanbul
Une mosquée d'Istanbul aux portes du Bazar Egyptien
Le 15 juin 2006 : Dans Istanbul à respirer son ambiance si particulière.
Istanbul est une ville magique et l'aborder en bateau constitue un moment fort. Hier, dès notre arrivée, nous avons vite sauté dans un bus pour aller en ville. Dès que possible, nous remonterons le Bosphore pour faire une petite incursion en Mer Noire. Aujourd'hui, le temps est à l'orage et nous consacrons le notre à ranger, laver, réviser le bateau, empêcher le filtre à gasoil de fuir, faire faire redémarrer le moteur qui n'aime pas avoir un peu d'air dans le circuit de gasoil...
Encore une fois, quel accueil!!! Il nous a suffit d'être à l'arrêt d'autobus le nez en l'air en quête de renseignements pour que 3 personnes nous offrent leur service. L'une d'entre elle a pris les tickets à notre place, nous a écrit sur un papier le nom de notre station et tant d'autres petites attentions... Ce matin, un voisin de bateau, un architecte retraité, nous a offert le café turc pendant que son ami et autre voisin se mettait en quête d'un mécanicien qui, immédiatement, est intervenu sur le moteur. Il fait bon vivre ici.

quai saraylar
Jetée et quai en marbre

Saraylar
Statue moderne

 

Le 13 juin 2006: Saraylar
Quel joli port au nord de l'île de Marmara, Quel accueil! Quelle gentillesse! Pourtant les abords sont particulièrement moches avec un paysage défoncé par les carrières de marbre. Un marbre très pur, prisé dès l'antiquité. C'est de là que partirent de merveilleuses sculptures et c'est là que gisent encore au sol les sculptures ratées, abandonnées par les artistes pour cause de défaut. Le port est unique avec ses jetées en blocs de marbre d'un blanc étincelant dont certains sont sculptés et ses statues modernes dressées tout le long des jetées. Les pêcheurs vous apportent le thé, vous invitent à leur bord. Malheureusement, la barrière de la langue limite les échanges... bien que nous fassions quelques progrès en ce domaine (Martine surtout). 26 ans après M. Rod Heikel, l'auteur des guides de navigation qui couvrent toute la Méditerranée, M. Adnan ÖZTÜRK, maintenant patron d'une des carrières de marbre le plus pur, homme d'affaire et exportateur, rencontré par hasard, nous a invité dans son 4x4 Jeep à visiter sa carrière et son usine de taille de plaques de marbre. (Une pensée pour Alain avec qui nous avons fréquenté quelques carrières). Impressionnant, d'autant que l'exploitation actuelle jouxte celle de l'antiquité. La soirée s'est terminée au Raki ... et au restaurant en tant qu'invités. Ce matin, à 4 heures, le vent était toujours là. Départ vers Istanbul remis à demain... Inch Allah! Nous ne sommes pas malheureux dans ce port.

Carrière de Marbre
M. Adnan ÖZTÜRK dans sa carrière de marbre

saraylar statue
Un ratage de sculpteur antique

pecheurs
Le Tchai (thé) à bord d'un chalutier voisin

 


pétrolier Le 11 juin 2006: à Marmara, île de marbre. Les Dardanelles sont franchies avec deux rencontres: un gros pétrolier très écarté du rail et des dauphins qui nous ont accompagné un bout de chemin. Nous ne sommes plus qu'à 70 Milles d'Istanbul, dans la belle île de Marmara (marbre) dont les carrières ont alimenté énormément de sculpteurs. Il paraît qu'un petit port, au nord de l'île est construit en marbre. Nous irons le voir demain en attendant une autre fenêtre météo pour éviter de passer de longues heures vent debout ou dans les orages promis. Le port de Marmara est superbe. Port de pêche authentique, sans touristes avec un accueil remarquable de gentillesse. Un marin pêcheur, en partant, nous a offert quelques fruits. dauphin

orage

Le 9 juin 2006: Départ de Çanakkale le 8 à 6 heures du matin pour 60 milles... en espérant que le vent du sud promis par la météo de Hambourg, par celle des grecs et par les turcs soit au rendez vous... Hé bien Non! Ce fut encore le vent du Nord qui nous a retenu pendant les 25 milles de la remontée du Nord du détroit (avec le courant contraire en prime). Et, tout en haut, 30 Noeuds dans le nez avec une mer qui commençait à être très forte. Le bateau tapait dans la vague et n'avançait plus qu'à 2 Noeuds. Il nous restait 37 milles à parcourir. Toute petite concertation, 180° à la barre et redescente pour chercher un abri, 5 milles plus bas, dévalés à 7 noeuds de moyenne. Un tout petit port nouvellement réalisé et nous mouillons 70 mètres de chaîne en plein milieu. Bien nous en a pris!!! Nous avons essuyé un bel orage. Pas de soucis ni pour la toiture ni pour la cave mais que d'eau! que d'eau douce! La météo prévoit un fort vent du Nord pour aujourd'hui. Peut-être qu'il attendra son heure habituelle, à savoir 14 heures, pour ne pas nous surprendre en mer. Ce matin, 5 heures du matin: grand calme, douche froide, habillage ... et rafale de sommation. Une seule a suffi. Tout le monde au lit et le mauvais temps est toujours là. Demain peut-être...

Des nouvelles des doigts sont réclamées (voir page mois de mai): L'index est totalement cicatrisé et bien fonctionnel. Le majeur sans pansements mais sous protection pendant les manoeuvres, la pliure du doigt fait tous ses efforts pour cicatriser mais certains faux mouvements retardent la complète cicatrisation. Encore deux ou trois jours de patience.


cargo dardanelles
Doublés et croisés par des cargos totalement prioritaires

carte dardanelles
Le détroit des Dardanalles jusqu'à Canakkale

Le 6 juin 2006 : Dans le Détroit des Dardanelles, un moment fort

Pénétrer dans ce détroit est impressionnant à plus d'un titre. En premier lieu, une navigation particulière consiste à longer au plus près et au moins profond la côte pour éviter des courants parfois dignes de ceux du Golfe du Morbihan, d'autant que nous avions un vent du Nord (qui nous avait ignoré jusque là...) de 20 à 25 Noeuds dans le nez. Moteur à 2500 tours, loch à 6 Noeuds et, au résultat, une progression de 2 Noeuds. Heureusement que, comme dans les rivières, le contre courant le long des berges est bien marqué. Étape intermédiaire à Çanakkale après 6 heures 30 de navigation. Et, à , dans cette ville, un moment de recueillement: 500 000 jeunes (dont 175 mille alliés et parmi eux, 17 000 français) se sont fait tuer dans la bataille des Dardanelles en 1915 pour quelques folies d'idéologie et d'influence. AtaTürk en est devenu le héros et l'État turc est né de cette défaite des alliés, sanglante et absurde. Çanakkale c'est aussi une autre guerre, plus ancienne et peut-être uniquement légendaire, qui a pour héros... le Cheval de Troie... Sur le site de Troie, des ruines ... en ruines. Mais se dire que le roman d'Homère (d'alors) a été plus lu ...et cru que celui de notre Homère (actuel) avec son Da Vinci Code donne une certaine dimension à ce site.

 

Ataturk

AtaTürk sur le front de la bataille des Dardanelles

canon français

troie
Cheval de Canakkale

Cheval
Cheval du site de Troie


pierre petrifié

Le 4 juin 2006 Lesbos en voiture: Pierre en reste pétrifié

Lesbos, une bien belle île, très authentique, sans dénaturation touristique. Les habitants sont aimables, ce qui nous change de l'ambiance des Cyclades. Les paysages sont beaux, variés, montagneux, couverts d’oliviers et, plus rarement de chènes. Lesbos est une île volcanique qui a vécu des éruptions explosives du type Santorin et d'autres semblables à celle du Puy de Dôme ou de Saint Pierre de la Martinique... Sympa. Il en reste des traces impressionnantes. Les Mammouth et tigres à dents de sabre d'il y a 20 Millions d'années ont vu le ciel leur tomber sur la tête. Les forêts aussi. L'érosion aidant, de splendides arbres pétrifiés émergent maintenant de cette lave pulvérulente. Belle revanche sur la mort pour cet ancêtre d'un Séquoia géant.

Mais nous devons penser à la suite et atteindre l'entrée des Dardanelles. Ce n'est pas une mince affaire si le vent du Nord se lève. Peut-être que, demain, Éole nous sera favorable. 80 milles à parcourir pour être au milieu du chenal le plus fréquenté au monde avec des courants contraires pouvant atteindre 4 à 5 Noeuds!!!

 


Logos sous spi
Le photographe est à la gîte, pas le bateau!

Foca
Foca, d'où sont partis les Phocéens pour fonder Marseille

 

Le 1er et 2 juin 2006: 5 heures sous spi!

Après un court séjour à Cesme, vu la statue du pacha (qui a construit le chateau) accompagné de son lion , nous sommes repartis vers le nord, profitant du vent porteur (5 heures sous spi! Le bonheur!). L'escale prévue était Foca. Un chateau dominant la très belle rade, un petit port de barques de pêcheurs et un port plus important où il est difficile de trouver une place. La notre était très sécurisée, devant la police, à côté de vieux chalutiers en cours de réarmement avant la saison.. Eau et électricité comprises dans le tarif par ailleurs très raisonnable et, en prime, sourires et mots en français de la part du responsable du port. Sauf que, pour repartir, l'ancre avait croché un vieux câble. Désemmélage facile et départ pour une crique plus au nord. Bon vent et Spi, pétole, vent dans le nez, nuages d'orage et, finalement, cap sur Lesbos avec 20 Noeuds de vent de travers. Génois et Logos en plein bonheur de tracer sa route dans une mer sans vagues, légèrement appuyé sur sa gîte. Dès notre passage devant le quai, un cerbère en blanc nous intime l'ordre de passer voir les autorités portuaires. Réponse acide en lui montrant notre pavillon français du type "va te faire..." Nous réussissons à mouiller notre ancre et reculer au quai malgré un bon vent de travers, bien aidés par le voilier anglais voisin. Nous nous rendons auprès des autorités portuaires et Oh douce surprise, une galonnée en blanc nous accueille souriante et ne nous soumet à aucune tracasserie. D'où venez vous? d'une île grecque! Où allez vous? Vers une île grecque. Alors tout va bien! 0,36 centimes le mètre de bateau par jour. Demain,avec une petite Fiat, nous allons à la rencontre de Lesbos, nouvellement rebatisée Mytilène pour des raisons de connotations bien connues.

 

 


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pétole
Pétole et risée Perkins

femme canon
Martine, une femme canon!!!

 

Le 31 mai 2006: Après 160 milles de navigation, nous sommes arrivés hier matin à Cesme, une bien jolie petite ville turque, en face de Chios (île grecque). Départ de la crique le 29 à 7 heures du matin. La météo nous promettant du Sud Ouest, vent idéal pour remonter vers le Nord. Mais, comme, pour remonter, il nous a fallu descendre un peu vers le sud, péninsule oblige, les premiers milles se sont déroulés vent dans le nez. Ce n'était que le vent du lever de soleil. Tout s'est calmé jusqu'à Kos, à mi chemin, où quelques goulets entre les îles ont favorisé quelques bourrasques et nous ont permis de faire, enfin, un peu de voile. Et tout s'est calmé. Pépère Perkins a donné du ronron. La nuit est tombée et le tout petit croissant de lune est tombé lui aussi. Nuit noire pour zigzaguer entre les îles. Merci Monsieur GPS et Madame cartographie numérique. Au passage de Samos, autre goulet très étroit, le vent s'est relevé faiblement, trop faiblement et plein arrière, ingérable de nuit. Dès les premières lueurs, nous avons essayé plusieurs solutions jusqu'au tangonnage du génois. Pas possible de mettre le spi, la mer était trop houleuse pour qu'il puisse tenir correctement dans l'axe du bateau. Et, vers 10 heures du matin, nous sommes rentrés dans le port avec 20 Noeuds de vent. Changement de pansements, pas de dégâts... C'est de la cicatrisation dite « active » qui prévient la nouvelle chair de ce qui l'attend. Une bonne sieste et nous avons renoué avec la ville qui nous a accueilli en Turquie en 2003. Aujourd'hui, farniente, mise à jour de nos notes. Martine débute son "récit" au brouillon. Demain, nous espérons, après 40 milles, mouiller dans "Foca", un petit port turc d'où partirent les Phocéens pour fonder... Marseille (Allez l'OM!!!).

 


martine oursins

Le 28 mai 2006: à 2 doigts d'aller aux oursins.

Malgré les inquiétudes de tout le monde, nous avons repris la mer.Merci à tous ceux dans la marina se sont appitoyés sur notre sort et nous ont aidé. La cicatrisation se poursuit au mieux. Patience et pas de bêtises. Direction le Nord (d'où vient le vent). Nous avons retrouvé la crique de la semaine dernière pour laisser passer le coup de Meltem. Aujourd'hui, le vent tourne et, si la météo tient ses promesses, un petit coup de sud devrait nous propulser, demain... vers le Nord. L'eau de la crique est à 21°C et Martine, toute seule, nous a pris quelques oursins.


deux doigts

Esat

 

Le 24 mai 2006: La perceuse a encore sévi !!!
Mais, avant, des nouvelles des doigts. Le lendemain de notre retour, Sabine du bateau Freedom s'est souvenu qu'une amie, voisine de ponton, originaire de Suisse Allemande, est infirmière. Elle est venue assez inquiète de ce qu'elle allait découvrir. Et elle nous a félicité pour avoir fait ce qui devait être fait. La cicatrisation est bonne. J'ai eu beaucoup de chance. Un ami de l'association Nokta (qui vient en aide aux voileux de Turquie), Jeff, est venu hier avec un ouvrier pour m'installer l'anémomètre en tête de mat. Il a réussi à hisser la perceuse en tête de mât sans anicroche. Nous étions prévenus, la perceuse est volage. Il fait un premier trou et résiste à la bestiole qui lui tord la mèche de 9. Et il passe au trou de 13. Ça n'a pas manqué, en terminant le trou, la mèche se bloque, casse, la perceuse lui échappe des mains et s'envole de nouveau. Voir deux fois la même image de cet engin en liberté sur fond de ciel devient traumatisant. Esat, l'ouvrier a bien essayé, sans résultat, de la repousser du pied (même réflexe dangereux) pour qu'elle tombe dans l'eau. En fait, la volage reprenait le chemin du pont, la mèche vers le bas lorsque le fil électrique a eu pitié de nous et s'est coincé entre un hauban et la barre de flèche. (voir photo ci contre). Séquence émotion réussie. Esat est redescendu tout tremblant, a récupéré l'engin volant bien identifié et a attendu une bonne demi heure avant de remonter pour finir l'installation (passage du cable, quatre autres petits trous pour fixer l'anémomètre). Pour le bas, ce fut à moi de jouer avec 8 doigts et Martine pour passer le fil, installer l'afficheur et raccorder le tout... ça fonctionne.
L'espoir eevient. Peut-être qu'en fin de semaine nous pourrons envisager un nouveau départ.


Pas de photos pour les âmes sensibles.

 

 

Le 21 mai 2006: Retour à Marmaris, deux doigts dans le sac.
Quand les loups de mer rentrent au port!!! Hier, dans une jolie crique, en voulant installer l’anémomètre en tête de mat, j’ai hissé la perceuse armée de sa mèche de 13 dans le seau. Et le sot c’est moi. J’étais persuadé avoir sécurisé la perceuse par un tour mort autour de l’anse. Hé bien non. Au passage de première barre de flèche, l’engin est passé par-dessus seau et, pour l’éviter ou la retenir, en plein vol, j’ai mis la main. Deux doigts bien déchiquetés mais, par chance, ni nerf, ni os, ni tendons. Un peu d'autochirurgie immédiate pour éliminer les morceaux inutilisables et Martine m’a posé des strips, beaucoup de strips!!! Dans la foulée, sans gloire, nous avons refait les 20 milles qui nous séparaient de Marmaris. Marina extraordinaire! Afin de m'éviter les manoeuvres difficiles, un gars est monté à bord pour les pendilles et les amarres. Il était 21h. Ce matin, autodésinfections, antibio et Inch Allah ! Si ça cafouille, on ira faire un tour à l’hosto. Voilà! Encore quelques jours à patienter maintenant. On ira visiter l’intérieur des terres.


à Rhodes

 

 

Le 19 mai 2006: à Rhodes, en attente de l'anémomètre.
Il a été expédié lundi par chonopost international et...nous l'attendons. Il paraît que, si le facteur ne trouve pas le destinataire, il ne donne pas d'avis de passage et le paquet est renvoyé à Athènes!!! Oserait-on dire "c'est la Grèce"!!! Espérons que ce ne sera pas trop long. Le port est très beau: derrrière nous la tour qui soutenait le pied droit du colosse, en face de nous le merveilleux château et la muralle qui protège la très belle vielle ville (par ailleurs un peu dénaturée par les marchands d'horreurs touristiques)... et, au fond de l'eau, un amas de chaînes, une vieille voiture, des vélos: toutes les malchances de bien accrocher l'ancre. Un vieux camion affichant un pavillon de plongeur maraude. C'est effectivement le plongueur attitré du port qui, moyennant 100€, va dégager les malheureux piégés. Certaines mauvaises langues prétendent qu'il profite d'une plongée dépannage pour emméler l'ancre du voisin. Par chance, hier (samedi 20 mai), notre anémomètre nous a été livré. 3 jours pour faire Rennes Paris (en Chronopost International) et deux jours pour faire Paris Athènes Rhodes! Impossible de mettre en ligne ces deux jours. Le 21 mai Nous quittons Rhodes... Ancre piégée dans une chaîne... insi qu'un petit bateau allemant. Ils n'auront pas nos 100€: J'ai réussi en plongeant à dégager notre ancre. Un bateau certainement complice avait barré le ponton avec sa chaîne. 12 milles au pré serré et nous revoilà chez un ami, Capitaine Nemo, un petit resto dans une crique splendide qui nous offre une bouée. Maintenant, il faut installer l'anémomètre, monter en haut du mât... Mais déjà nous retrouvons l'ambiance crique (l'eau est à 21°C)... à suivre.


nazli fete des mères

rose

 

Le dimanche 14 mai 2006: Une rose au réveil
Belle surprise ce matin vers 9 heures: on toque sur la coque du bateau. C'est Madame le Manager Général de Yacht Marine (à droite sur la photo - cliquer pour agrandir) qui, accompagnée de son assistante, apporte à chaque femme de la marina une magnifique rose pour la Fête des Mères turque en avance sur notre calendrier. Quelle autre marina peut prétendre à une telle qualité de services, d'attentions qui ne masquent pas une efficacité exemplaire. Merci à Nazli, à son assistante et à toute l'équipe technique et administrative qu'elle dirige.

Quant à nous, le bateau devient présentable. Demain lundi, nous attendons une petite pièce pour solidariser le bimini au portique et nous pourrons aller à Rhodes pour attendre notre anémomètre et l'installer, ce quisera un autre chantier. Mais, pour le moment, vacances!


table à carte

pavillons

le 9 mai 2006 Premières nouvelles: Bateau sur l'eau...

Départ le 4 mai avec beaucoup de bagages. Merci à Jacky pour nous avoir véhiculé dans les embouteillages jusqu'à Roissy. Nous avons oublié de montrer les bagages à main à l'enregistrement (nous étions limités à 1 bagage à main par personne (5kg maximum!!!) Tout s'est bien passé. Gag! Les douaniers ont trouvé suspect un de nos sacs. Il contenait la cage protectrice de la plante "tamagochi" de Martine. Un tillandsia, plante sans racine qui ne réclame qu'un brouillard d'eau de teps à autre. Le douanier était mort de rire
Nous sommes arrivés à Bodrum à 2h30 du matin (première nav de nuit...). grâce à Nokta, une association dynamique qui s'implante bien à Marmaris, un minibus nous attendait avec un autre couple de voileux et nous a véhiculé jusqu'au bateau. A 6 heures du matin, nous étions au lit!!!
Les mauvaises nouvelles: La pompe à eau qui alimente le bateau en eau douce n'a plus voulu pomper. On change! Et l'anémomètre, si pratique pour savoir... s'il y a du vent... indique résolument 000. Comment, sans lui, saurons nous s'il faut prendre un ris? En commande! Il faudra aller le chercher à Rhodes.
Les bonnes nouvelles. Elles sont multiples. Le bateau est à l'eau sans encombres, tout semble fonctionner et c'est très agréable d'être en flottabilité. Un bateau sur ber, en hauteur, n'est pas une situation très confortable. Il n'y a plus qu'à finir de préparer le bateau, voir les amis voileux, mettre en place tout ce qui est en chantier sur la table à cartes. Les pavillons flottent au mat, c'est déjà bien.